Sélection de vin pour les fêtes de fin d’année, du choix pour faire plaisir

sélection vin noël
sélection vin noël

Les fêtes approchent ! Ce matin, j’ai passé, finalement, un long moment dans ma cave. Déjà, il est fait plus chaud que dehors, un peu moins de 14°.

L’objectif ? Sélectionner les vins qui vont nous accompagner la semaine de Noël. Bon, il y aura des spécialistes de la Bourgogne qui viendront avec des caisses de Chablis et certainement de bonnes vieilles cuvées. Je me rappelle d’un Chassagne Montracher plus vieux que ma propre carcasse. Ah si on pouvait à nouveau le déguster cette année 😉

Il faut faire des choix, j’ai choisi :

Un Mas Jullien, rouge, Languedoc, les états d’âme, du grenache. Un vigneron dont j’aimerai raconter la très belle rencontre de cet été pendant que l’on se versera un verre. Son portrait ici.

La Préceptorie de Centernach, 2001, une bouteille oubliée, du Roussillon trop rare, l’union des familles Parcé et Legrand autour de la cave coopérative du village de Saint Arnac. De la poésie !

Prieuré Saint Jean de Bébian, rouge, 1998, Languedoc, une année extra du domaine ! J’ai hâte de le boire à nouveau en parlant de la beauté de l’endroit, de Pézenas (une obsession !), de Karen Turner et Pierre Etienne Chevalier. Mon dernier passage est raconté ici.

La Folie, du Vouvray demi-sec sublime de Sébastien Brunet. Un vin idéal pour les accords mets-vins avec sa subtile sucrosité.

L’Agoulle, domaine du Mas Blanc, un Collioure pour rebondir avec la bouteille de la Préceptorie ! Aucune idée du nectar ! Une cuvée surprise pour laisser de la place à l’inconnue ! Je sais juste que c’est du grenache sur schiste et c’est déjà un bon départ !

Beaujolais Nouveau de Lapierre, en magnum ! De quoi bien démarrer les repas quand la table est envahie de têtes chercheuses de bon moment !

Le Prieuré Saint Jean de Bébian, une lumière du Languedoc

Le Prieuré Saint Jean de Bébian

Le temps de l’été, la nouvelle équipe du Prieuré Saint Jean de Bébian ouvre ses portes en grand, chaque jeudi soir à partir de 18 h. Profitant de l’exposition photo dans leur mur de Marc Déotte sur l’architecture des caves coopératives en Languedoc, Karen Turner et Pierre-Etienne Chevalier prennent le temps de vous recevoir autour d’un verre et de quelques tapas.

Apéritif prieuré saint jean de bébian pézenas

Karen Turner Prieuré Saint Jean de Bébian

Depuis la reprise du domaine, un travail de fond a été accompli aussi bien dans les vignes et la cave par Karen que dans la gestion de l’entreprise par Pierre-Etienne. Le prieuré se refait une santé, jour après jour et reprend possession de son patrimoine. Il a encore bien d’autres projets comme celui de faire revivre le lieu avec pourquoi pas un accueil en chambre d’hôte.

Les vins sont déjà au rendez-vous et les résultats se font sentir dès cette année.

Le prieuré saint jean de bébian – pézenas – route de nizas- www.bebian.com – 04 67 98 13 60

Le fameux domaine du Languedoc, le prieuré saint jean de bébian racheté par un milliardaire russe

 

C’est un fond d’investissement suisse, Sinara, qui a accompli la transaction. On savait déjà depuis quelques années, que les propriétaires, Chantal Lecouty et Jean-Claude Le Brun, voulait vendre l’un des plus réputés domaine du Languedoc. C’est chose faite depuis Décembre. Il est vrai qu’arrivés à un age certain, les anciens dirigeants de la revue du vin de france, devaient penser à l’avenir de leurs petites affaires. Et puis, Jean-Claude ne cachait à personne son hostilité vis à vis du pays de Pézenas. Je ne sais plus exactement quel terme exact il employait pour qualifier les piscénois. Ce n’est pas vraiment important, de toutes façons, puisqu’il s’en va !

Le domaine a la particularité d’abriter une magnifique chapelle romane, qui  malheureusement, tombe en ruine. C’est certainement une bonne nouvelle pour la région de Pézenas, de voir se conforter l’arrivée d’investisseurs étrangers. On aurait aimé davantage, être rassuré, quant à la reprise en main du vignoble. Etre investisseur est une chose. Savoir faire des grands vins en est une autre. Apparemment, au vu de la promotion de l’actuelle oenologue australienne, Karen Turner, comme directrice de la production, on peut s’attendre à un changement dans la continuïté. J’espère la rencontrer prochainement pour vérifier tout cela.

Ah oui, on dit que c’est un russe qui contrôle Sinatra, non Sinara Group, (Sinatra c’était la mafia qui le controlait), qui s’appelle Dmitry Pumpyansky, grosse fortune et dirigeant d’une société russe qui construit des tubes pour faire des pipelines. Du genre de pipelines par lequel du gaz peut ou pas être transporté ! Le monde est petit !