Quand le Président de la République va-t-il donner un message d’espoir, de fierté et de dignité aux Vignerons français ?

Les Vignerons Indépendants de France viennent de diffuser un communiqué de presse explicite à l’encontre de Nicolas Sarkozy :

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Les Vignerons Indépendants de France ont interpellé le Président de la République dans un courrier récent.Tandis que plusieurs chefs d’états ou de gouvernements se sont clairement exprimés sur l’avenir de la viticulture de leur pays, le nôtre, est, à ce jour resté muet. Alors que se décide la future P.A.C, le silence de Nicolas SARKOZY vaut renoncement de la France.Qu’est ce que les vignerons sont en droit d’entendre :1- Que le vin, une des toutes premières économies de notre pays, un des éléments structurant de notre histoire et de notre culture, chainon essentiel de la transmission des savoirs faires, de l’occupation et de l’enrichissement du territoire rural, est en crise depuis maintenant plus de 10 ans et doit être soutenu.2- Que l’ultralibéralisme qui s’annonce avec la suppression des outils de régulation n’est pas adaptée à la filière. En particulier, les droits de plantation doivent être maintenus. En effet, la délicate régulation à moyens termes de la production passe aujourd’hui encore par le contrôle des plantations des vignes. Cet outil dynamique car sans cesse adaptable ne créer aucun goulet d’étranglement du côté de l’offre et garantie une stabilité qui est nécessaire à toute la filière. La chancelière Angela Merckel s’est clairement positionnée contre leur suppression.3- Que le vin, outre les problèmes conjoncturels et structurels liés à la restructuration de cette filière, souffre d’une décennie de politiques de diabolisation qui pèse sur l’image de cette boisson en France.4- Que les discussions qui s’ouvrent aujourd’hui à Bruxelles sur la politique agricole commune d’après 2013 ne doivent surtout pas laisser de côté la filière comme cela semble de plus en plus probable.Les Vignerons Indépendants de France attendent depuis trop longtemps un engagement fort de Nicolas Sarkozy. Après les négociations, il sera trop tard. C’est donc maintenant que la France doit s’engager pour redonner de l’espoir à toute une profession.

Sudouest.com : les anglais et la consommation de vin

Dimanche 7 Décembre 2008, Sudouest.com, le site internet du fameux journal, annonce dans ses pages économie :

Les anglais n’ont jamais bu aussi peu de vin !

Le journaliste, basé à Londres, se permet quelques raccourcis,soit parce que c’est dimanche, soit parce que c’est la mode, soit la tentation d’un titre accrocheur a été plus forte que tout. Quelle est situation exacte ?

Il explique lui-même que, certes, si il y a une baisse de 0.2% de la consommation en volume, c’est dans un contexte de hausse continue de la consommation de vin depuis 15 ans, passant de 24 à 33% en matière de vente de vin par rapport aux alcools. Les Anglais boivent donc de plus en plus de vin avec, il est vrai, un arrêt très relatif de 0.2% cette année ! Pas de quoi s’alarmer ni de crier aux loups !
Il aurait mieux value expliquer la disparité de la vente de vin, français entre autre, entre les Bordeaux Grands Crus et les autres vins dont notamment les vins de pays et vins de table qui sont sur un terrain hautement concurrentiel des vins du nouveau monde !
Ensuite, il annonce que  si il y a cette baisse, « du jamais vu de mémoire d’homme » (vocabulaire emprunté aux phénomènes naturels extraordinaires), c’est en partie à cause de la crise (mot que l’on se doit d’employer systématiquement dans tous les articles depuis cet été) qui touche le porte-monaie des jeunes ! En effet explique-t-il, « ce sont les vins « bon marché », qui étaient le principal « carburant » du « binge drinking » ». Apparemment, ce journaliste n’a aucune connaissance à propos de la consommation d’alcool chez les jeunes où le vin représente une toute petite part. Il ne doit pas savoir que le binge drinking se réalise avec des spiritueux mélangés à des sodas ou boissons à base de jus de fruit. De plus, en terme d’efficacité et de prix, le vin même bon marché n’est pas bien placé pour se saouler le samedi comme il le dit !

(L’article de SudOuest)