L’Unesco inscrit le repas gastronomique des Français au patrimoine immatériel de l’Humanité

Lotte à la truffe d'été
Lotte à la truffe d'été

Il va falloir se remette de si tôt derrière les fourneaux, messieurs, dames ! Levez les couleurs, allumez le gaz ! Que de responsabilité d’un coup ! Je vais pourvoir dire à ma femme ce soir qu’elle fait partie du patrimoine immatériel de l’Humanité !C’est sérieux comme info. Tandis que nous, gaullois, nous résistons face à la montée de la mal-bouffe, aux attaques des asseptisés de la nourriture sans saveur, aux pressions des industriels de tous horizons, à la standardisation de nos assiettes,le comité intergouvernemental de l’Unesco réuni à Nairobi célèbre et reconnait l’importance de cette pratique de partage et de convivialité.Ne mangez plus devant la télé !!!

C’est la première fois qu’une pratique tournant autour de l’alimentation et de la cuisine obtient cet honneur. Et ce n’est pas pour la qualité des plats mais bien pour la pratique culturelle que nous sommes mentionnés : Partage, échange, se dire « bon appétit », et bien sûr en trinquant « A la tienne ». Le vin accompagne cette pratique et devient patrimoine immatériel…on peut rêver telle reconnaissance par nous-mêmes !

Retrouvez ci-dessous un extrait de l’article publié sur le site de sfr-info. Il reprend les propos de Jean-Robert Pitte, président de la Mission Française du Patrimoine et des Cultures Allimentaires :

« C’est le fait que le repas fait partie profondément de l’identité des Français », insiste Jean-Robert Pitte qui portait ce dossier depuis trois ans. « Ça existe dans bien d’autres pays. Mais nous avons une certaine forme de gastronomie, avec ce mariage mets et vins, cette succession de plats, cette façon de mettre la table, d’en parler, qui sont spécifiquement français ».Au-delà du prestige que représente cette nomination , Jean-Robert Pitte espère bien que cela changera les habitudes des Français sur le long terme. « Il ne va rien se passer le jour-même, il n’y aura pas de pluie de truffes sur la France », tempère-t-il avec amusement. « Nous espérons d‘abord mettre le sourire sur le visage de tous les Français. La gastronomie, c’est quelque chose que tout le monde partage, il n’y a pas de différence homme/femme ou gauche/droite ».Jean-Robert Pitte espère surtout que ce sera un « sursaut culturel ». « Nous devons faire attention à ce que nous mettons dans notre assiette. Aujourd’hui, nous passons plus de temps à acheter des vêtements que de la nourriture ». (source Europe 1)


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