Millesime Bio, La Colombette annonce la fin des traitements chimiques pour la vigne

Vincent Pugibet ne fait pas dans la demie mesure. Pas son style ! Remarqués par la qualité de leur Chardonnay puis par leur cuvée Plume désalcoolisée à 9°, le domaine de la Colombette près de Béziers dans l’Hérault a depuis deux ans une démarche originale consistant à planter des cépages résistants aux maladies.

En plein reportage de France 3 sur le salon professionnel des vins bios, Millésime Bio, Vincent déclare : « c’est vrai qu’aujourd’hui ça nous permet d’avoir des vignes sans aucun traitements c’est à dire évidemment sans molécule de synthèse, mais y’a aussi pas de cuivre, pas de soufre y’a rien, rien de rien ! Vous pouvez revendre vos appareils de traitement, y’a plus rien. Ca fait une vraie différence ! »

A voir à partir de 1mn :

vincent pugibet millesime bio cepage resistant

Et sur le site du domaine de la Colombette, on peut lire ceci :

« Aujourd’hui la viticulture classique bio n’amène pas de solution. Entre viticulture Bio et traditionnelle, seul le remède change. Dans le premier cas on utilise du soufre et du cuivre issu respectivement du raffinement du pétrole et du recyclage de câbles électriques. Dans l’autre, on emploie les molécules de synthèse de la phytopharmacie. Dans les deux cas, on ne s’attaque pas au fond du problème. En croisant simplement nos Vitis ancestrales avec des Vitis sauvages, on obtient naturellement une résistance durable aux maladies.
Le développement et l’utilisation de cépages résistants à l’oïdium et au mildiou permet de réduire de 80 à 100 % les fongicides utilisés en viticulture. Ils permettent de supprimer l’exposition des agriculteurs aux pesticides. Ils assurent l’absence de résidus dans les vins pour les consommateurs. Ils ne modifient et ne détruisent pas le milieu naturel. »

Photos ©Olivier Lebaron Photographies : plantation des cépages résistants au domaine de la Colombette

Lire aussi article publié sur La Feuille de Vigne : http://www.lafdv.fr/std/183-au-combat-les-pugibet-plantent-des-cepages-resistants-aux-maladies-de-la-vigne 

 

Le vin nature sent le soufre chez les vins bio… ou pas

On méconnait toujours ce que fait son voisin sachant que travailler pour sa propre chapelle c’est prendre position et parfois cette position est bien bancale et rébarbative !!!

Un bel exemple avec cette interview de Thierry Julien, président de l’AIVB-LR (L’association des Vins Bio du Languedoc Roussillon) organisateur du salon Millésime Bio, salon professionnel qui continue année après année de rencontrer un franc succès et d’attirer sur le sol du Languedoc, à Montpellier, des acheteurs du monde entier soucieux d’apporter des vins variés et certifiés bio à leur propre clientèle.

Au départ, les vignerons présents doivent être certifiés en agriculture biologique. On va donc dire qu’ils sont tous bio. Voilà une chapelle. Mais , parmi eux, comme cette certification ne prend en compte que la production de raisin bio, il y a ceux qui poursuivent l’effort en cave, lors de la vinification, ceux qui font avec les moyens modernes (levurage etc…) et ceux qui poussent la philosophie sans intrants jusqu’au bout, les natures, purs et durs, allant même à ne pas utiliser ni soufre, ni cuivre. Les clochers fleurissent !

Alors que nous dit exactement Monsieur Thierry Julien : « ici vous n’allez pas trouver de vin nature. Un vin bio c’est un vin certifié, c’est un cahier des charges qu’un vigneron a appliqué, pendant 3 ans il est resté en conversion. Un vin nature c’est un vin qui n’est pas contrôlé. On ne sait pas comment il est fait. Il faut se fier à la bonne foi de celui qui l’a fabriqué (moi : ça s’appelle un vigneron Monsieur Julien). Ca ne repose sur aucune législation. Ce n’est pas sérieux. Et in fine ça aboutit à des vins qui sont les 3/4 pas bons, qui vieillissent mal, qui évoluent très mal, très en dent de scie et qui donnent un très mauvaise image du vin bio. Un vin bio n’est pas un vin nature. Ca n’a rien à voir. Ici, il n’y a que des vins bios, des gens certifiés, qui payent leur certification et qui sont contrôlés. »
La messe est dite !

Je n’ose dire que outre effectivement la profusion de vignerons en agriculture biologique, Millesime Bio représente pour beaucoup d’entre nous un des meilleurs moyens pour retrouver et découvrir des vins « natures ». Mais peut-être ne sont-ils pas considérés comme nature puisque certifiés en agriculture biologique ?

La vidéo dans son entier, un discours plus complet que mon maigre raccourcis plus haut !

[youtube Tk-gKEtvz6A]

Retour sur Millésime Bio, le témoignage du domaine Allegria à Caux

Voilà ce que l’on peut lire sur facebook à propos de la première participation du domaine Allegria au salon Millésime Bio 2011. Un petit retour sur un de mes salons préférés, c’est simple, équitable et sans blabla :Nous avons participé cette semaine pour la première fois à Millésime Bio, le grand salon professionnel des vins biologiques, organisé du 24 au 26 janvier à Montpellier. Enfin un salon à taille humaine : deux halls et 400 producteurs bio. Cela parait beaucoup mais c’est rien à côté du salon Prowein à Düsseldorf auquel nous avions participé l’année dernière, avec ses 20 halls et ses milliers d’exposants. A Millésime Bio, tout le monde est à la même enseigne, les touts petits domaines comme nous, comme les gros mastodontes avec près de 100 hectares. Chaque producteur est derrière sa petite table nappée avec ses bouteilles et rien de plus. Pas de stand clinquant, pas d’hôtesse aguicheuse. Rien que le bonhomme et son vin. Bref, cela nous a beaucoup plus ! Au menu des rencontres : plusieurs cavistes bretons bien sympas, deux grossistes montagnards aux tempéraments très différents et plusieurs importateurs allemands, anglais et danois. Le plus exotique ? Un importateur vietnamien voulant acheter 6000 bouteilles et qui a bien apprécié nos vins. Nous, très excités car 6000 bouteilles, c’est bon à prendre. Première difficulté: l’entretien dans un anglais très parfumé où nous faisions répéter chaque phrase trois fois. Deuxième difficulté: notre interlocuteur veut le « Petits Bonheurs » avec l’étiquette de « La Belle Histoire » ! Troisième difficulté: il faut envoyer 24 bouteilles à Hanoi pour faire gouter au reste de l’équipe, facturer à un faux prix pour leur permettre de payer moins de taxes douanières et encaisser le fruit de notre labeur seulement à l’arrivée de nos caisses au Vietnam, si Dieu le veut! Et au final, la conviction que décidément le marché asiatique n’est pas encore fait pour nous. Heureusement il y a eu et il y aura des contacts pris plus sérieux.Le salon se termine par un ballet feutré entre les tables de producteurs: « tu veux pas m’échanger une caisse de tes vins contre une caisse des miens? » Nous repartons avec des vins du Jura, d’Italie et de copains vignerons de la région. Et pleins de contacts avec de nouveaux clients.

Nous nous réinscrirons l’année prochaine !
Ghislain & Delphine d’Aboville
Allegria, Fontarêche, 34720 Caux- France
tel Ghislain: + 33 6 25 93 08 08
tel Delphine: + 33 6 13 10 00 18
allegria@vinotinto.fr

Microlab ou comment un vigneron réduit ses coûts d’analyses oenologiques

Dans un salon professionnel, on peut très vite s’ennuyer, trouver le temps long, constater un certain pessimisme ambiant, être tantôt comme un fauve en cage, en faisant le piquet derrière son stand, ou encore être de l’autre côté, visiteur, compulsif du ramassage de documentation, fétichiste du stylo bille et autres « goodies » bien « brandés ».
Ce fût un peu mon cas, hier, sur le salon Dionysud, jusqu’à ce que je passe devant le stand d’Optomesures. Entre nous, on ne peut pas dire que ce nom soit très sexy et engageant en matière vinicole… Par contre, c’était Le stand typique du créateur d’entreprise qui sait qu’il ne faut rien laisser au hasard et qu’un chaland, quel qu’il soit, se harponne directement dans les mailles de son allée. On ne vient pas sur un salon pro pour s’ennuyer ferme entre deux rendez-vous ! Bien au contraire, on y vient pour s’en faire de nouveau. Et moins il y a d’affluence et plus il faut se montrer conquérant. C’est là tout le secret d’un salon réussi !
C’est bien ce message qui se dégage de Monsieur Bernard Genot dont l’énergie, l’accueil et l’optimisme, se remarquent dans la monotonie des costumes gris et cols blancs.

Sa société, Optomesures donc, développe et commercialise un appareil de mesures et d’analyses oenologiques, le microlab, que tous les vignerons peuvent facilement utiliser sur leur domaine, pour un coût inégalé par rapport aux coûts des analyses d’un laboratoire.

De plus, la portabilité du système permet un emploi rapide, efficace et très accessible. Il ne s’agit que de remplir des éprouvettes et autres petites pipettes et d’appuyer sur des boutons pour que la machine vous délivre les résultats d’une analyse. c’est un peu comme un concentré de laboratoire d’analyses oenologiques qui réagit en direct dans son propre chai. C’est rigoureusement indispensable pour maîtriser ses vendanges et sa vinification. S’il est vrai qu’il existe encore des réfractaires aux nouvelles technologies parmi les viticulteurs, cet appareil va très certainement en intéresser plus d’un, soucieux d’optimiser leur dépense, de réduire leur budget, de maîtriser leur méthode de travail et de réagir rapidement aux évolutions de la vinification.
Loin de la poésie et de la fantaisie du langage de la dégustation du vin, l’analyse oenologique fait partie de l’envers du décor. Il devient de plus en plus sensible de déterminer ses taux de soufre (libre et total), ses acides (malique, lactique, citrique, acétique, gluconique), sa turbidité, son pH, sa colorimétrie, son glucose, saccharose et éthanol… Fort heureusement, cette énumération ne figure pas encore sur les bouteilles de vin, sinon nous aurions une sacrée chute des ventes !

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur ce microlab, faites un tour sur optomesures.fr

 

microlab dionysud

Microlab ou comment un vigneron réduit ses coûts d’analyses oenologiques

Dans un salon professionnel, on peut très vite s’ennuyer, trouver le temps long, constater un certain pessimisme ambiant, être tantôt comme un fauve en cage, en faisant le piquet derrière son stand, ou encore être de l’autre côté, visiteur, compulsif du ramassage de documentation, fétichiste du stylo bille et autres « goodies » bien « brandés ».Ce fût un peu mon cas, hier, sur le salon Dionysud, jusqu’à ce que je passe devant le stand d’Optomesures. Entre nous, on ne peut pas dire que ce nom soit très sexy et engageant en matière vinicole… Par contre, c’était Le stand typique du créateur d’entreprise qui sait qu’il ne faut rien laisser au hasard et qu’un chaland, quel qu’il soit, se harponne directement dans les mailles de son allée. On ne vient pas sur un salon pro pour s’ennuyer ferme entre deux rendez-vous ! Bien au contraire, on y vient pour s’en faire de nouveau. Et moins il y a d’affluence et plus il faut se montrer conquérant. C’est là tout le secret d’un salon réussi !C’est bien ce message qui se dégage de Monsieur Bernard Genot dont l’énergie, l’accueil et l’optimisme, se remarquent dans la monotonie des costumes gris et cols blancs.

Sa société, Optomesures donc, développe et commercialise un appareil de mesures et d’analyses oenologiques, le microlab, que tous les vignerons peuvent facilement utiliser sur leur domaine, pour un coût inégalé par rapport aux coûts des analyses d’un laboratoire.

De plus, la portabilité du système permet un emploi rapide, efficace et très accessible. Il ne s’agit que de remplir des éprouvettes et autres petites pipettes et d’appuyer sur des boutons pour que la machine vous délivre les résultats d’une analyse. c’est un peu comme un concentré de laboratoire d’analyses oenologiques qui réagit en direct dans son propre chai. C’est rigoureusement indispensable pour maîtriser ses vendanges et sa vinification. S’il est vrai qu’il existe encore des réfractaires aux nouvelles technologies parmi les viticulteurs, cet appareil va très certainement en intéresser plus d’un, soucieux d’optimiser leur dépense, de réduire leur budget, de maîtriser leur méthode de travail et de réagir rapidement aux évolutions de la vinification.Loin de la poésie et de la fantaisie du langage de la dégustation du vin, l’analyse oenologique fait partie de l’envers du décor. Il devient de plus en plus sensible de déterminer ses taux de soufre (libre et total), ses acides (malique, lactique, citrique, acétique, gluconique), sa turbidité, son pH, sa colorimétrie, son glucose, saccharose et éthanol… Fort heureusement, cette énumération ne figure pas encore sur les bouteilles de vin, sinon nous aurions une sacrée chute des ventes !

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur ce microlab, faites un tour sur optomesures.fr

 

microlab dionysud