Manifeste pour la défense des AOC, le droit à la diversité et l’expression du terroir

MANIFESTE 

A VOUS TOUS AMATEURS  ET PROFESSIONNELS  DU VIN

 

                L’application de la nouvelle réforme des AOC, telle qu’elle est menée actuellement, menace la diversité d’expression de nos terroirs au sein des AOC. Nous allons vers une standardisation du goût et l’uniformisation de nos produits.

            Il est grand temps de réagir, il y a urgence.

Qui a droit aux AOC ?

Sommes-nous menacés de disparition ?

            Nous avons décidé de fonder un collectif pour la défense des AOC, auquel nous vous demandons de vous rallier.

            On demande le droit à la diversité et à l’expression du terroir, en respectant le travail et le choix de chacun, du moment qu’il respecte le cahier des charges.

            Vous tous, amateurs, buveurs, cavistes, restaurateurs, importateurs, vignerons, négociants, ODG……………………………….. êtes concernés

            Un forum sera organisé dans un premier temps au C.I.D de Deauville, lors du salon de la DIV’Bouteille, le lundi 23 février à l’heure du déjeuner, suivi d’une réunion avec la presse, le mardi matin, dans ce même lieu, à 8 H 45 mn.

            Nous voulons les informer des difficultés auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui, pour exercer notre métier, principalement le formatage par la dégustation d’agrément.

            Nous comptons sur vous tous pour envoyer ce manifeste à toute personne pouvant nous soutenir, ainsi que pour mobiliser et informer les journalistes français et étrangers.

            Pour nous aider à défendre notre cause à tous, nous avons besoin de votre soutien. Merci de rejoindre notre collectif en nous faisant parvenir le bulletin ci-joint avant le 15 février. Il prouvera devant la presse que nous sommes nombreux à être concernés.

            Suite à la Div’Bouteille, nous vous informerons de la suite des évènements.   

            Ce n’est qu’un début. Merci pour votre soutien.

                                                                                                Les représentants du collectif

___________________________________________________________________________________________

NOM et Prénom :

Adresse :

Profession :

Adresse e-mail :

Téléphonne :                                                   Fax :

soutient le collectif pour la défense et la diversité dans nos AOC et souhaite recevoir les informations de la conférence du 24 février pour m’engager, par la suite, à en devenir adhérent.

                                                                                                                                    Signature

A renvoyer par mail (en réponse expéditeur), par fax ou par courrier à :

Marie LAPIERRE, Les Chênes, 69910 VILLIE MORGON (06.16.01.94.93) FAX : 04.74.66.42.83

Les prêcheurs de l’apocalypse : quand l’écologie perd la raison

 

C’est ce soir, Jeudi 19 Février 2009, sur France2, à 22h45. Un documentaire réalisé par Jérôme Lambert et Philippe Picard, qui veut remettre à sa place l’écologie !Belle ambition ! Y’aurait-il des abus, trop d’écologie nuirait à la santé de la terre, l’écologie serait-elle trop présente, trop pesante sur les décisions politiques ?

Apparemment, nous allons voir la face cachée de l’écologie, celle qui s’en prend à l’Homme ! C’est certainement à voir pour bien comprendre les tensions autour de cette préoccupation essentielle : sauvegarder notre planète, pour sauver notre espèce !

Je vous laisse lire la présentation officielle du documentaire :

L’écologie est la nouvelle star médiatique. Le consensus paraît total : qui oserait aujourd’hui remettre en question « l’impératif écologique » ? Ce film à l’ambition d’aller à contre-courant. Face au flot médiatique qui chaque jour nous submerge d’affirmations péremptoires et d’informations alarmistes, nous pensons qu’il est indispensable de clarifier le débat. L’écologie était à l’origine une science, c’est aujourd’hui une idéologie. Pour tenter de séparer croyance et vérité scientifique, communication et information, nous voulons donner la parole à des scientifiques à même de nous éclairer sur ces questions fondamentales, ceux et celles qui tentent de pratiquer l’écologie comme une science et non comme une religion. Avec eux, nous évaluerons les dégâts causés par cet « écologisme » qui aujourd’hui devient une idéologie toute-puissante.

Voilà, le documentaire vient de passer. Je ne suis pas bouleversé, ni surpris. On aurait dit une campagne pour les ogm finalement. C’était donc très très très orienté, très très très peu équilibré et avec tous les points essentiels d’un débat stérile, rabâché, opposant l’écologie à l’homme, oubliant que l’homme n’est qu’un élément de son environnement !Ce qui me surprend toujours c’est cette absence de toute réflexion sur la nature profonde de tous les êtres vivants, c’est à dire ce mouvement impératif de vouloir se reproduire, d’étendre son territoire et de se confronter à la limite de son existence.  A mon sens, mais certainement que ce n’est pas très correct de dire cela, il y aura toujours de la faim dans le monde ! Car nourrir le monde est une utopie, surtout prise ainsi de manière globale ! C’est la mondialisation de la faim !Pourquoi n’y aurait-il pas une solution locale, de proximité, une solution qui remet l’homme dans son environnement, à sa juste place. Pourquoi vouloir qu’une partie du monde, nourrisse une autre partie du monde qui a faim parce qu’elle ne peut pas faire en sorte de se nourrir par elle-même ? Pourquoi mettre ce monde dans cette interdépendance ?C’est cette réflexion qui manquait, plutôt que de nous rappeler les fauchages volontaires, l’intégrisme de l’écologie et la « bondieusité » des scientifiques qui jouent avec nos gènes !

Les prêcheurs de l’apocalypse : quand l’écologie perd la raison

 

C’est ce soir, Jeudi 19 Février 2009, sur France2, à 22h45. Un documentaire réalisé par Jérôme Lambert et Philippe Picard, qui veut remettre à sa place l’écologie !
Belle ambition ! Y’aurait-il des abus, trop d’écologie nuirait à la santé de la terre, l’écologie serait-elle trop présente, trop pesante sur les décisions politiques ?

Apparemment, nous allons voir la face cachée de l’écologie, celle qui s’en prend à l’Homme ! C’est certainement à voir pour bien comprendre les tensions autour de cette préoccupation essentielle : sauvegarder notre planète, pour sauver notre espèce !

Je vous laisse lire la présentation officielle du documentaire :

L’écologie est la nouvelle star médiatique. Le consensus paraît total : qui oserait aujourd’hui remettre en question « l’impératif écologique » ? Ce film à l’ambition d’aller à contre-courant. Face au flot médiatique qui chaque jour nous submerge d’affirmations péremptoires et d’informations alarmistes, nous pensons qu’il est indispensable de clarifier le débat. L’écologie était à l’origine une science, c’est aujourd’hui une idéologie. Pour tenter de séparer croyance et vérité scientifique, communication et information, nous voulons donner la parole à des scientifiques à même de nous éclairer sur ces questions fondamentales, ceux et celles qui tentent de pratiquer l’écologie comme une science et non comme une religion. Avec eux, nous évaluerons les dégâts causés par cet « écologisme » qui aujourd’hui devient une idéologie toute-puissante.

Voilà, le documentaire vient de passer. Je ne suis pas bouleversé, ni surpris. On aurait dit une campagne pour les ogm finalement. C’était donc très très très orienté, très très très peu équilibré et avec tous les points essentiels d’un débat stérile, rabâché, opposant l’écologie à l’homme, oubliant que l’homme n’est qu’un élément de son environnement !
Ce qui me surprend toujours c’est cette absence de toute réflexion sur la nature profonde de tous les êtres vivants, c’est à dire ce mouvement impératif de vouloir se reproduire, d’étendre son territoire et de se confronter à la limite de son existence.  A mon sens, mais certainement que ce n’est pas très correct de dire cela, il y aura toujours de la faim dans le monde ! Car nourrir le monde est une utopie, surtout prise ainsi de manière globale ! C’est la mondialisation de la faim !
Pourquoi n’y aurait-il pas une solution locale, de proximité, une solution qui remet l’homme dans son environnement, à sa juste place. Pourquoi vouloir qu’une partie du monde, nourrisse une autre partie du monde qui a faim parce qu’elle ne peut pas faire en sorte de se nourrir par elle-même ? Pourquoi mettre ce monde dans cette interdépendance ?
C’est cette réflexion qui manquait, plutôt que de nous rappeler les fauchages volontaires, l’intégrisme de l’écologie et la « bondieusité » des scientifiques qui jouent avec nos gènes !

Family friendly apartments in Pezenas, Languedoc

 

In the heart of the historic town of Pezenas a former 18th century convent has been tastefully converted into four holiday apartments for weekly rentals.

facade2_1.jpg jardin_1.jpg piscine2_1.jpg

As you walk through the walled garden the magnificent stone building that greets you gives no hint of what lies within its walls. Pass through the gracious arched, French windows and you’re met my spacious, open plan salons, light and airy and furnished comfortably, with dining tables that seat 6-8, club chairs, leather sofas, and exquisite hand-crafted chandeliers. Fully equipped kitchens, dishwasher, washing machine, microwave, etc, are neatly tucked into the corner. Ground floors also have easy access toilet facilities.

The mezzanine provides a recluse with television, DVD player and radio, there is also a sofa-bed which turns it into an extra bedroom.

On the second floors there are two double bedrooms, each with its own bathroom. They enjoy garden views and adding to their attraction are antique furnishings and large marble fireplaces. With their subtle and unique decors these bedrooms provide a restful atmosphere.

Each apartment opens onto a private sunny terrace featuring a garden table and chairs for outdoor dining. They spill onto a large, Mediterranean garden with palm trees and mature plants and a wood-fence protected swimming pool. The 9×6 metre pool is cleaned by oxygen active elements which eliminate the need for chlorine, and is equipped with a jet stream for the delights of children and teenagers.

The child-friendly features of the apartments make them attractive to families as well as groups of friends seeking to enjoy a holiday together all the while having separate accommodations. These comfortable apartments boast a central location so you can walk to the local bakery, tourist office and the many restaurants in the heart of town.

A wifi network and beach towels are available.

Click here to see more information on official website of couvent des ursulines.

More information about Pezenas, in english on this link.

Clos Fantine, du Naturel en Appellation Faugères

Comme un voyage, au centre de la terre

Cette fois-ci, je vous incite à vous débarrasser de vos a priori, de tout ce qui peut gêner à la compréhension d’un nouvel univers, à vous mettre à nu, prêt à entendre ce qui sera la norme, demain, quand les hommes auront enfin mûri.
Je vous emmène, comme en voyage, au centre de la terre, sur un sol tapis de schistes, pierres plates, effilées, émiettées, aux reflets bleus et gris, dans le vignoble de Faugères. La méditerranée, derrière vous, au-delà de Béziers, souligne l’horizon. Devant, les premiers contreforts des Cévennes torturent le paysage, fait de vallons et de coteaux, traversé de ruisseaux en contrebas, coloré de chênes et de garrigue, couvert de ceps, toujours alignés, en rang serrés. L’hiver perdure et certaines vignes, toutes ébouriffées dans le vent, n’ont pas encore perdu de leur chevelure.
Si l’appellation a ses classiques, il suffit de s’écarter de la grand’route pour découvrir un domaine atypique comme le Clos Fantine, au lieu-dit La Liquière. Le père, postier de son état, à la belle époque, a démarré l’aventure en investissant dans les vignes de sa terre natale.

Aujourd’hui, sur 24 ha, ses 3 enfants, Carole, Corine et Olivier, éprouvent le métier comme un artiste travaille l’expression de son talent : par intuition. Néanmoins, ils ont déjà des certitudes comme celle-ci: « C’est la nature qui commande et c’est à l’homme de savoir s’y adapter et de comprendre qu’il forme un tout avec elle, sans se prendre pour un prédateur ». Chaque saison, ils se mettent à l’épreuve avec leurs vignes et pratiquent le vin au naturel. Ce n’est pas un retour au passé. Ce n’est pas fuir le progrès. Ce n’est pas seulement refuser l’usage de pesticides et d’engrais. C’est, au contraire, une volonté farouche d’aller de l’avant et d’expérimenter des procédés naturels pour la culture de la vigne. A ce point qu’ils vont, par exemple, jusqu’à ne pas utiliser de cuivre pour traiter ce fichu mildiou, qui, plus que jamais, en 2008, a sérieusement compromis la production de raisins à travers tout le pays. Seul le carignan nécessite, selon eux, un traitement avec de la fleur de soufre et une algue, le Lithotame.

Au printemps, ils ont pu observer que le tapis végétal, c’est-à-dire l’herbe, les fleurs, en émergeant, donne une couleur particulière au sol qui sera différente en fonction du climat de l’année. Violette ce sera le signe de bactéries. Vert celui des champignons etc…

Ils considèrent les parcelles comme le sous-bois d’une forêt, autonome, et le raisin comme un fruit sauvage, en équilibre dans la nature depuis des millénaires. Si, en traversant les vignobles d’aujourd’hui, bien peignés, figés, tout débarrassés d’incertitude, on remarque aisément les efforts et les effets des hommes, on ignore ce monde invisible pour nos yeux. Ce vivant que l’agriculture moderne s’acharne à exterminer.

Dans le monde du Clos Fantine, c’est le vers de terre qui donne son authenticité au vin, ce sont les champignons qui naissent dans le sol qui vont permettre la vinification en cave. Mais quel travail, ils se donnent là, ces trois là, à écouter et observer les vignes : « On coupe le raisin à la main, on le sent, on le touche, on voit quand le raisin doit être vendangé ou pas. On veut garder la fermeté de la nuit, la fraîcheur du fruit, son acidité naturelle, ce qui va relever le vin, en bouche, le faire s’éterniser sur le palais »

Les jus, en cuve, prennent leur temps pour fermenter, jusqu’à 2 ans. Impensable pour beaucoup de faiseurs de vin, quand, pour eux, les techniques modernes les autorisent à finir un vin en moins d’une semaine.

La gamme du domaine se répartit en 4 vins rouges, entre 8 et 20 euros, dont 2 AOC et 2 vins de table. A l’ouverture des bouteilles, pensez à carafer le vin. Le naturel, sans soufre ajouté ou en très petite quantité, exige en contrepartie de garder le gaz carbonique qui se dégage à la fermentation pour une meilleure conservation. Le carafer, c’est l’aérer. C’est-à-dire ôter le gaz qui donnera toujours en bouche ce « frisant », plaisant pour certains et surprenant pour ceux qui le goutent pour la première fois. Mais le carafer, c’est aussi lui donner de l’oxygène, le placer dans l’ambiance du repas et le faire vivre avec vous. Boire c’est partager une énergie !

Le Clos Fantine vous donne le choix entre des cuvées fidèles aux règles de l’appellation Faugères comme la cuvée Courtiol, subtil assemblage différent chaque année, et des cuvées d’expression, plus personnalisées, plus atypiques, en liberté sur la table. Mon conseil : Laissez-vous tenter par chuuuuu…t, un pur Mourvèdre, de différents millésimes, ou par La Lanterne rouge, frissonnante de fruit.

 

La lanterne rouge clos fantine

Domaine d’Aupilhac Désirée et Sylvain Fadat

désirée fadat aupilhac

Je ne vais pas vous faire le jeu de mot trop facile sur le patronyme de Sylvain. Ce serait déplacé. Cet homme a su se bâtir une solide réputation et, à boire, ses vins vous disent combien son travail est bien fait. Il est poussé, là, par plus de 5 générations.

Et puis, ça devient une habitude pour moi, je n’ai eu le droit qu’à un rapide bonjour de Sylvain. Allez savoir pourquoi, j’ai passé la majeure partie du temps en compagnie de Désirée. Faudra-t-il, là encore, résister au doux désir de faire un jeu de mot facile ? Elle a de charmant un bel accent de l’Espagne qui vous enchante lorsqu’elle vous parle des vins du domaine et aussi quand elle vous déclare : « J’aime les choses naturelles, les choses franches ». Belle entrée en matière avant que de déguster les cuvées superbement mises en valeur dans des bouteilles au galbe originale, soulignées par des étiquettes toujours précises et efficaces.

Le domaine se cache dans une des rues principales de Montpeyroux. Un village vigneron, typique du Languedoc, avec ses rangées de maisons vigneronnes et ses grandes bâtisses parsemées, çà et là, entre les vignes ou en plein cœur du village. Le terroir surmonte un plateau, à mi-chemin entre la plaine de l’Hérault et les contreforts des Cévennes et son pic : le Mont Saint Baudille. Plus on avance vers le mont et plus on monte sur des terrasses sur lesquelles les vignes occupent tout l’espace.

Le domaine d’Aupilhac travaille en agriculture biologique certifiée sur 25 ha, même s’il ne l’affiche pas sur les bouteilles.  La démarche a toujours était bio, ici, bien avant le mouvement de mode et maintenant le mouvement de fond. Comme le dit désirée, « on n’est pas statique, on regarde, on change. On s’adapte comme avec La Boda que l’on réalise maintenant en demi-muids. On a trouvé un tonnelier qui travaille exactement comme on veut. Il vient sur place et déguste avec nous à la cave. C’est comme ça que l’on a commencé cette cuvée. Il faut évoluer sinon ce n’est pas marrant ! » Et puis d’ajouter « nous ce que l’on veut c’est restituer le terroir, que la personne qui déguste nos vins se dise, tiens c’est fruité, c’est cerise, c’est du Montpeyroux. Voilà c’est ça le terroir ».Alors à la dégustation, on découvre en effet tout ce travail sur la fraîcheur des vins, ce rendu très fin et gourmand, soit avec des vieilles vignes de carignan dont on prend soin du sol par des labours réguliers pour que les racines plongent en profondeur vers la minéralité, soit avec des vignes plus jeunes mais plus en altitude et moins exposées au soleil comme pour les Cocalières.Tout est fait au naturel, pas d’engrais, pas de pesticides, une vinification avec des levures de la vigne, le tout dans un chai enterré rempli de vieux foudres et de barriques, plus ou moins jeunes.

La Boda s’apprécie après quelques années d’attente quand les tannins se sont fondus. La Boda, qui veut dire mariage, noces, en espagnole, c’est l’union de deux terroirs, celui des terrasses perchées de la Cocalières et celui du village et de ses très vieilles vignes. L’habillage même de la bouteille illustre cette volonté de mixité. : la bague avec les deux couleurs et l’étiquette avec en haut le logo des cuvées d’Aupilhac et plus bas le logo des cocalières. Désirée ne me l’a pas dit mais j’ai pensé évidemment que ce pouvait être aussi la cuvée de leur union à tous les deux, comme une preuve d’amour dans un élan de travail.

Domaine d’Aupilhac Désirée et Sylvain Fadat

 

désirée fadat aupilhac

Je ne vais pas vous faire le jeu de mot trop facile sur le patronyme de Sylvain. Ce serait déplacé. Cet homme a su se bâtir une solide réputation et, à boire, ses vins vous disent combien son travail est bien fait. Il est poussé, là, par plus de 5 générations.

Et puis, ça devient une habitude pour moi, je n’ai eu le droit qu’à un rapide bonjour de Sylvain. Allez savoir pourquoi, j’ai passé la majeure partie du temps en compagnie de Désirée. Faudra-t-il, là encore, résister au doux désir de faire un jeu de mot facile ? Elle a de charmant un bel accent de l’Espagne qui vous enchante lorsqu’elle vous parle des vins du domaine et aussi quand elle vous déclare : « J’aime les choses naturelles, les choses franches ». Belle entrée en matière avant que de déguster les cuvées superbement mises en valeur dans des bouteilles au galbe originale, soulignées par des étiquettes toujours précises et efficaces.

Le domaine se cache dans une des rues principales de Montpeyroux. Un village vigneron, typique du Languedoc, avec ses rangées de maisons vigneronnes et ses grandes bâtisses parsemées, çà et là, entre les vignes ou en plein cœur du village. Le terroir surmonte un plateau, à mi-chemin entre la plaine de l’Hérault et les contreforts des Cévennes et son pic : le Mont Saint Baudille. Plus on avance vers le mont et plus on monte sur des terrasses sur lesquelles les vignes occupent tout l’espace.

Le domaine d’Aupilhac travaille en agriculture biologique certifiée sur 25 ha, même s’il ne l’affiche pas sur les bouteilles.  La démarche a toujours était bio, ici, bien avant le mouvement de mode et maintenant le mouvement de fond. Comme le dit désirée, « on n’est pas statique, on regarde, on change. On s’adapte comme avec La Boda que l’on réalise maintenant en demi-muids. On a trouvé un tonnelier qui travaille exactement comme on veut. Il vient sur place et déguste avec nous à la cave. C’est comme ça que l’on a commencé cette cuvée. Il faut évoluer sinon ce n’est pas marrant ! » Et puis d’ajouter « nous ce que l’on veut c’est restituer le terroir, que la personne qui déguste nos vins se dise, tiens c’est fruité, c’est cerise, c’est du Montpeyroux. Voilà c’est ça le terroir ».
Alors à la dégustation, on découvre en effet tout ce travail sur la fraîcheur des vins, ce rendu très fin et gourmand, soit avec des vieilles vignes de carignan dont on prend soin du sol par des labours réguliers pour que les racines plongent en profondeur vers la minéralité, soit avec des vignes plus jeunes mais plus en altitude et moins exposées au soleil comme pour les Cocalières.
Tout est fait au naturel, pas d’engrais, pas de pesticides, une vinification avec des levures de la vigne, le tout dans un chai enterré rempli de vieux foudres et de barriques, plus ou moins jeunes.

La Boda s’apprécie après quelques années d’attente quand les tannins se sont fondus. La Boda, qui veut dire mariage, noces, en espagnole, c’est l’union de deux terroirs, celui des terrasses perchées de la Cocalières et celui du village et de ses très vieilles vignes. L’habillage même de la bouteille illustre cette volonté de mixité. : la bague avec les deux couleurs et l’étiquette avec en haut le logo des cuvées d’Aupilhac et plus bas le logo des cocalières. Désirée ne me l’a pas dit mais j’ai pensé évidemment que ce pouvait être aussi la cuvée de leur union à tous les deux, comme une preuve d’amour dans un élan de travail.

 


La Boda sur Showvin.com

Les Français réclament une Cantine Bio

J’aime à vous rappeler une des solutions proposées dans le film « Nos enfants nous accuseront », donnée par un scientifique, qui propose qu’au lieu de subventionner les agriculteurs européens, à hauteur de 9 Milliards d’euros, nous devrions financer le passage des restaurations collectives à une alimentation bio, ce qui aura pour impact direct de créer une demande et un marché pour les produits bio. De quoi donner un revenu immédiat et concret pour les agriculteurs, qui remplacerait les subventions pour ces mêmes agriculteurs ! C’est aussi simple que cela !

Alors j’aime à lire les conclusions du baromètre de l’Agence Bio qui devraient lever les freins que les élus se mettent eux-mêmes au passage à une restauration collective bio :

Comme en 2007, environ 1 enfant sur 4 (de 3 à 18 ans) qui mangeait au restaurant scolaire a déjà eu un repas avec des produits biologiques.
Et à nouveau, 78% des parents des enfants n’ayant jamais eu de repas avec des produits biologiques souhaiteraient que leurs enfants en aient. Le prix supplémentaire que l’on est prêt à payer pour ce type de repas est estimé à 6% en moyenne.
Chez les adultes, 42% des Français sont intéressés par des repas avec des produits biologiques au restaurant. Les actifs sont 38% à en souhaiter dans leur restaurant d’entreprise, et 32% dans les distributeurs automatiques sur le lieu de travail.

Pour information, des projections du film sont prévues à Barjac même les vendredi 13 Février (18 h 15 et 21) et samedi 14 Février (17 et 21 h) au cinéma « regain » suivi d’un débat après chaque projection et le jeudi 19 février à 20 h au cinéma des Vans avec aussi un débat à suivre et le samedi 21 février à Rosières (07). Les débats se feront en présence du maire de Barjac et d’un certain nombre d' »acteurs » du film. Profitez-en !

La consommation de produits bio en France en 2008 Baromètre de l’Agence Bio

Depuis octobre 2003, l’Agence Bio (Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique) a lancé le premier baromètre de la perception et de la consommation des produits biologiques en France.Avec la mise en place de ce baromètre, l’Agence Bio souhaite observer dans le temps, année après année, l’évolution des attitudes des Français vis à vis des produits biologiques.Les objectifs de ce baromètre sont :– Connaître la part des consommateurs de produits biologiques en France– Déterminer les caractéristiques de consommation des produits biologiques– Définir les freins ou les motivations à la consommation de produits biologiques– Évaluer l’image de l’agriculture biologique et la perception des produits biologiques– Mesurer la notoriété des différentes marques et logos biologiques.

 

Les principales conclusions des résultats de l’enquête menée en Octobre 2008 sont les suivantes :

Une consommation toujours à la hausse des produits Bio.

Dans un contexte économique difficile, le Baromètre confirme le dynamisme de la consommation des produits bio en France. D’année en année, l’intérêt des consommateurs et des acheteurs se renforce.44% des Français ont consommé au moins un produit bio au moins une fois par mois en 2008 et 39% en ont acheté dans les 4 semaines précédant l’enquête.Résistant aux pressions sur le pouvoir d’achat et à l’ambiance de crise économique, les produits bio confirment leur ancrage dans les habitudes de consommation des Français : 74% des acheteurs-consommateurs de produits bio déclarent même avoir l’intention de maintenir, voire d’augmenter pour 22%, leurs achats de produits bio dans les 6 mois suivant l’enquête.A cette forte fidélisation, s’ajoute une dynamique de recrutement, puisque 21 % des consommateurs de produits bio le sont depuis moins de 2 ans.En vue de répondre à leurs attentes, les Français pensent qu’il faut développer l’agriculture bio et 76% considèrent qu’il s’agit d’une solution d’avenir face aux problèmes environnementaux.

Sans doute, peut-on nuancer ces conclusions de l’Agence Bio en précisant que les consommateurs / acheteurs sont majoritairement les femmes, les CSP+, et les habitants de la région parisienne, tandis que les plus jeunes (15-24 ans) et les ouvriers s’intéressent moins aux produits biologiques. En ajoutant à cela que les raisons de non achat de produits biologiques sont les prix trop élevés pour 75% des non-acheteurs, et le manque de réflexe pour 68% d’entre eux.

Les produits bio sont une réponse aux attentes des Français.

En effet, ils s’accordent à dire, à 90%, que les produits bio sont « plus naturels car cultivés sans produits chimiques » et à 89% qu’ils « contribuent à préserver l’environnement ». Les produits biologiques s’inscrivent parfaitement dans leur volonté de privilégier des produits respectueux de l’environnement et/ou du développement durable. Cette volonté est partagée par 69% des Français et, pour reconnaître ces produits en magasin, ils s’appuient notamment, à 70%, sur la marque AB, le signe officiel d’identification des produits issus de l’agriculture biologique. Cette même marque, connue par 85% des Français, est utilisée par 84% des consommateurs-acheteurs de bio pour identifier leurs produits biologiques.

Il est intéressant de noter que selon le baromètre, 80% des Français  déclarent privilégier les produits de production locale, et que 91% disent privilégier les produits de saison. On devrait en conclure à une baisse très importante du chiffre d’affaire des compagnies de transport. En fait, c’est surtout un souhait des Français qui s’exprime ici. Dans le détail du questionnaire, il y a seulement 18% des Français qui privilégient « toujours » la production locale, ensuite c’est 30% « souvent » et 33% de « temps en temps« . Même observation pour les produits de saison.

Les produits bio recrutent et fidélisent

Les consommateurs-acheteurs de bio ont une ancienneté moyenne de consommation de 9 ans. Mais on note une nette tendance au recrutement avec 21% de nouveaux consommateurs de moins de 2 ans d’ancienneté.Le produit ayant le plus fort taux de recrutement de nouveaux consommateurs en 2008 est le vin issu de raisins de l’agriculture bio (29% des consommateurs de moins d’1 an).Au palmarès de la consommation, les fruits et légumes figurent au 1er rang des produits bio: 77% des consommateurs-acheteurs de Bio disent en consommer.Ils sont 70% a consommer des produits laitiers, 56% des produits d’épicerie (huiles, pâtes, riz), 49% de la viande, 42% du pain et 40% des boissons.Dans le trio de tête des raisons de consommation les plus citées par les consommateurs-acheteurs, figurent : à 94% « pour préserver ma santé » ; à 92% « pour la qualité et le goût des produits »  ; à 89% « pour être certain que les produits soient sains .

Source : agence bio

 

La consommation de produits bio en France en 2008 Baromètre de l’Agence Bio

Depuis octobre 2003, l’Agence Bio (Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique) a lancé le premier baromètre de la perception et de la consommation des produits biologiques en France.
Avec la mise en place de ce baromètre, l’Agence Bio souhaite observer dans le temps, année après année, l’évolution des attitudes des Français vis à vis des produits biologiques.
Les objectifs de ce baromètre sont :
– Connaître la part des consommateurs de produits biologiques en France
– Déterminer les caractéristiques de consommation des produits biologiques
– Définir les freins ou les motivations à la consommation de produits biologiques
– Évaluer l’image de l’agriculture biologique et la perception des produits biologiques
– Mesurer la notoriété des différentes marques et logos biologiques.

 

Les principales conclusions des résultats de l’enquête menée en Octobre 2008 sont les suivantes :

Une consommation toujours à la hausse des produits Bio.

Dans un contexte économique difficile, le Baromètre confirme le dynamisme de la consommation des produits bio en France. D’année en année, l’intérêt des consommateurs et des acheteurs se renforce.
44% des Français ont consommé au moins un produit bio au moins une fois par mois en 2008 et 39% en ont acheté dans les 4 semaines précédant l’enquête.
Résistant aux pressions sur le pouvoir d’achat et à l’ambiance de crise économique, les produits bio confirment leur ancrage dans les habitudes de consommation des Français : 74% des acheteurs-consommateurs de produits bio déclarent même avoir l’intention de maintenir, voire d’augmenter pour 22%, leurs achats de produits bio dans les 6 mois suivant l’enquête.
A cette forte fidélisation, s’ajoute une dynamique de recrutement, puisque 21 % des consommateurs de produits bio le sont depuis moins de 2 ans.
En vue de répondre à leurs attentes, les Français pensent qu’il faut développer l’agriculture bio et 76% considèrent qu’il s’agit d’une solution d’avenir face aux problèmes environnementaux.

Sans doute, peut-on nuancer ces conclusions de l’Agence Bio en précisant que les consommateurs / acheteurs sont majoritairement les femmes, les CSP+, et les habitants de la région parisienne, tandis que les plus jeunes (15-24 ans) et les ouvriers s’intéressent moins aux produits biologiques. En ajoutant à cela que les raisons de non achat de produits biologiques sont les prix trop élevés pour 75% des non-acheteurs, et le manque de réflexe pour 68% d’entre eux.

Les produits bio sont une réponse aux attentes des Français.

En effet, ils s’accordent à dire, à 90%, que les produits bio sont « plus naturels car cultivés sans produits chimiques » et à 89% qu’ils « contribuent à préserver l’environnement ». Les produits biologiques s’inscrivent parfaitement dans leur volonté de privilégier des produits respectueux de l’environnement et/ou du développement durable. Cette volonté est partagée par 69% des Français et, pour reconnaître ces produits en magasin, ils s’appuient notamment, à 70%, sur la marque AB, le signe officiel d’identification des produits issus de l’agriculture biologique. Cette même marque, connue par 85% des Français, est utilisée par 84% des consommateurs-acheteurs de bio pour identifier leurs produits biologiques.

Il est intéressant de noter que selon le baromètre, 80% des Français  déclarent privilégier les produits de production locale, et que 91% disent privilégier les produits de saison. On devrait en conclure à une baisse très importante du chiffre d’affaire des compagnies de transport. En fait, c’est surtout un souhait des Français qui s’exprime ici. Dans le détail du questionnaire, il y a seulement 18% des Français qui privilégient « toujours » la production locale, ensuite c’est 30% « souvent » et 33% de « temps en temps« . Même observation pour les produits de saison.

Les produits bio recrutent et fidélisent

Les consommateurs-acheteurs de bio ont une ancienneté moyenne de consommation de 9 ans. Mais on note une nette tendance au recrutement avec 21% de nouveaux consommateurs de moins de 2 ans d’ancienneté.
Le produit ayant le plus fort taux de recrutement de nouveaux consommateurs en 2008 est le vin issu de raisins de l’agriculture bio (29% des consommateurs de moins d’1 an).
Au palmarès de la consommation, les fruits et légumes figurent au 1er rang des produits bio: 77% des consommateurs-acheteurs de Bio disent en consommer.
Ils sont 70% a consommer des produits laitiers, 56% des produits d’épicerie (huiles, pâtes, riz), 49% de la viande, 42% du pain et 40% des boissons.
Dans le trio de tête des raisons de consommation les plus citées par les consommateurs-acheteurs, figurent : à 94% « pour préserver ma santé » ; à 92% « pour la qualité et le goût des produits »  ; à 89% « pour être certain que les produits soient sains .

Source : agence bio