DERAIN : Son avis sur son appellation Bourgogne

Monsieur Derain Dominique m’a confié quelques unes de ses réflexions suite à la mésaventure subie, cet été, lors du rejet de sa cuvée 2007, pour l’agrément en appellation Bourgogne rouge.
En effet, comme le système d’AOC ne fonctionne plus comme il avait été prévu, certaines réformes sont en cours et plusieurs surprises sont apparues un peu partout dans lesinao logo vignobles, notamment à l’encontre de ses vignerons au naturel.
Soyons brefs : Un examen organoleptique juge si le vin correspond ou non à la typicité de l’AOC à laquelle il prétend appartenir.  Comme on veut resserrer les rangs et redonner une identité forte à chaque AOC, ceux qui s’écartent de la norme, par originalité, par goût, par des pratiques différentes, ceux-là seront certainement à chaque examen soumis à un tranchant de langue, un fil de nez, un retrait temporaire avant le définitif !!!

Dominique derainMonsieur Derain y a eu droit au mois d’Août !
Motif : Le vin était « évolué, oxydé, astringence » !!!
Sanction Encourue : « Retrait temporaire du bénéfice de l’
AOC »
Finalement, un deuxième examen lui a accordé l’AOC. C’était un jour meilleur, très certainement !

Voilà sa lettre ouverte : 

LE VIN : du savoir-faire à l’arbitraire ou secousse de 20 sur les chais des riches terres…

Nous sommes des paysans qui par la connaissance et l’expérience de nos pères et grands pères arrivent sur les rivages du monde. Nous avons laissé nos vaches, nos poules, notre cochon et nos céréales pour nous consacrer uniquement à la culture de la vigne.
Le vin qui nous abreuvait hier est maintenant vendu dans le monde entier. Son originalité en fait un produit toujours exceptionnel et très atypique, ce qui a éveillé et éveille encore la curiosité hors de nos frontières. Cet esprit même de plaisir reste notre force que la vigne puise dans nos finages, sur les pentes de nos coteaux au climat si particulier.
C’est cette subtile alchimie qui différencie le vin d’autres produits agricoles. C’est dans cette attitude que nous réussissons à donner le goût de l’aventure aux professionnels du vin ainsi qu’aux néophytes. Aujourd’hui, gardons bien cela en mémoire pour agir dans la compréhension des mystères du vin.
Le marketing n’est qu’une finalité de notre travail et non le début. Préservons les différences, les nuances, la pureté. Que voulons-nous d’autre ? Que cherchons-nous à vouloir couper la branche sur laquelle nous sommes ?
Aujourd’hui le droit de vendre son vin est décidé de façon arbitraire par un « tribunal » qui n’a aucune compétence scientifique sérieuse mais un pouvoir sans limites de vie ou de mort sur ses voisins ! De nombreuses expériences passées prouvent l’irrationnel d’un tel système.
La confiance est une invitation à la vie, ne partons pas sur des vins stériles et linéaires. Tout le monde peut réaliser ce genre de produit avec excellence et les exemples ne manquent pas. On nous demande d’être des techniciens, des chimistes, des VRP, des businessmans. Il sera un jour décidé que le vin doit être bleu et il devra l’être ; peut-être pourrons-nous jouer sur l’intensité du bleu ! C’est l’art et l’imagination qui font évoluer les choses, pas les lois de marché et les marchands de produits miracles.
De nombreux vignerons s’interrogent et baissent les bras devant l’érosion des valeurs. La pensée unique qui passe par un seul faisceau est à l’origine d’un mot que je ne peux écrire ici  et qui correspond à l’organisation du monde agricole actuel.   Ces mêmes vignerons vivent du fruit de leur travail, ils portent loin dans le monde la reconnaissance et le respect de leurs compétences, il ne faut pas l’oublier pour apporter une pensée objective sur l’avenir de cette profession.
Nos valeurs sont devenues obsolètes et nous vivons aujourd’hui avec une épée au dessus de la tête, il faut vraiment être joueur ou fou pour accepter cela !   A qui profite le séisme de nos appellations ?

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Une levure de vinification au profit d’une meilleure saveur et d’une meilleure santé

J’aime les communiqués de presse de la sorte. Tout dans la modestie et la démonstration de l’intervention des hommes sur la vinification. Ici, vous lirez comment un industriel met en valeur les qualités de sa levure que le faiseur de vin va acheter pour orienter davantage sa vendange dans le sens souhaité par son marché.

On est très loin du travail au naturel :

Lalvin w15« Consommé avec modération, le vin est bon pour la santé, grâce à l’effet positif de certains de ses composants. Depuis quelque temps, on peut même optimiser davantage la composition du vin: en effet, les microbiologistes de la station de recherche Agroscope Changins-Wädenswil ACW ont découvert sur les coteaux du château de Wädenswil une levure de vinification qui inhibe les micro-organismes indésirables tout en faisant augmenter le taux de composants de valeur, tant pour la santé que pour la qualité du vin. Cette levure de vinification est mise en oeuvre dans le monde entier sous l’appellation Lalvin W15. Sans fermentation alcoolique, il n’y aurait pas de vin. Ce sont des levures de vinification de taille microscopique qui assurent ce travail de fermentation : le sucre se transforme en alcool qui se charge en arômes. Pour mettre au point une « bonne bouteille », les maîtres de chai peuvent faire leur choix parmi 150 levures de vinification différentes. Avec la Lalvin W15, ils disposent désormais d’une levure de vinification qui ne s’en tient pas là : en effet, elle peut aussi avoir un effet positif sur la composition du vin. Cette levure a été découverte par les spécialistes de la station de recherche Agroscope Changins-Wädenswil ACW sur des vignes des coteaux du château de Wädenswil. Aujourd’hui, elle est très demandée par les maîtres de chai dans le monde entier. Harmonie, qualité et santé. La levure de vinification de Wädenswil fait partie de l’espèce Saccharomyces cerevisiae. Elle constitue une véritable innovation pour trois raisons : premièrement, elle ne produit que très peu d’acide acétique, ce qui améliore le goût du vin. Deuxièmement, elle produit plus de glycérine que d’autres levures de vinification. Ce qui rend le vin plus souple et plus harmonieux. Troisièmement, elle contribue à augmenter la concentration en acide succinique. Ce composant fait baisser le pH du vin à moins de 3,5, ce qui inhibe la croissance de bactéries lactiques indésirables,celles-ci étant responsables de la présence de composants nocifs dans le vin. La levure de vinification des coteaux du château de Wädenswil optimise ainsi le goût et la qualité du vin. »

Source : service de presse de la Station de recherche Agroscope Changins-Wädenswil ACW (Suisse)

Une levure de vinification au profit d’une meilleure saveur et d’une meilleure santé

J’aime les communiqués de presse de la sorte. Tout dans la modestie et la démonstration de l’intervention des hommes sur la vinification. Ici, vous lirez comment un industriel met en valeur les qualités de sa levure que le faiseur de vin va acheter pour orienter davantage sa vendange dans le sens souhaité par son marché.

On est très loin du travail au naturel :

Lalvin w15« Consommé avec modération, le vin est bon pour la santé, grâce à l’effet positif de certains de ses composants. Depuis quelque temps, on peut même optimiser davantage la composition du vin: en effet, les microbiologistes de la station de recherche Agroscope Changins-Wädenswil ACW ont découvert sur les coteaux du château de Wädenswil une levure de vinification qui inhibe les micro-organismes indésirables tout en faisant augmenter le taux de composants de valeur, tant pour la santé que pour la qualité du vin. Cette levure de vinification est mise en oeuvre dans le monde entier sous l’appellation Lalvin W15. Sans fermentation alcoolique, il n’y aurait pas de vin. Ce sont des levures de vinification de taille microscopique qui assurent ce travail de fermentation : le sucre se transforme en alcool qui se charge en arômes. Pour mettre au point une « bonne bouteille », les maîtres de chai peuvent faire leur choix parmi 150 levures de vinification différentes. Avec la Lalvin W15, ils disposent désormais d’une levure de vinification qui ne s’en tient pas là : en effet, elle peut aussi avoir un effet positif sur la composition du vin. Cette levure a été découverte par les spécialistes de la station de recherche Agroscope Changins-Wädenswil ACW sur des vignes des coteaux du château de Wädenswil. Aujourd’hui, elle est très demandée par les maîtres de chai dans le monde entier. Harmonie, qualité et santé. La levure de vinification de Wädenswil fait partie de l’espèce Saccharomyces cerevisiae. Elle constitue une véritable innovation pour trois raisons : premièrement, elle ne produit que très peu d’acide acétique, ce qui améliore le goût du vin. Deuxièmement, elle produit plus de glycérine que d’autres levures de vinification. Ce qui rend le vin plus souple et plus harmonieux. Troisièmement, elle contribue à augmenter la concentration en acide succinique. Ce composant fait baisser le pH du vin à moins de 3,5, ce qui inhibe la croissance de bactéries lactiques indésirables,celles-ci étant responsables de la présence de composants nocifs dans le vin. La levure de vinification des coteaux du château de Wädenswil optimise ainsi le goût et la qualité du vin. »

Source : service de presse de la Station de recherche Agroscope Changins-Wädenswil ACW (Suisse)

Sulfite or not sulfite ; tel est le vin, avec ou sans

L’anhydride est à ce point sulfureux que certains s’en méfient plus que d’autres. Le voilà dorénavant présent sur les étiquettes de nos vins préférés comme un message sanitaire supplémentaire : Attention je suis présent à plus de 10 mg par litre !

logo toxiqueMais c’est quoi exactement au total que cet SO2 ?

D’abord, il porte plusieurs noms, ce qui n’inspire pas confiance, signe certainement d’un camouflage ou d’un abus ! Soufre, sulfite, SO2, anhydride sulfureux, dioxyde de soufre, E220 …en voici quelques unes de ces déclinaisons.

Ensuite, histoire de vous faire encore plus peur, la liste des procédés les plus courant pour fabriquer du dioxyde de soufre :

  • Grillage de tous les minerais soufrés dans des fours, puis purification (élimination des particules) et liquéfaction rapide du dioxyde de soufre formé, par refroidissement avec de la glace et du sel ou par compression.
  • Liquéfaction des gaz produits lors de la fusion de métaux non ferreux tels que le plomb, le cuivre ou le nickel.
  • Combustion de plaques de soufre, suivant la technique du méchage des fûts en bois, qui s’utilise toujours.

Mais quelles sont les diverses utilisations du soufre ? En premier lieu, il sert à produire des sulfites, des bisulfites, des métabisulfites, des hydrosulfites, des composés thionyles et sulfuryles, des sulfones, du sulfure de carbone, du thiofène… Puis de par ses effets antiparasitaire et antiseptique, l’industrie alimentaire fait appel à lui, par exemple, pour le stockage des aliments.

Son histoire avec l’homme remonte au fondement de notre histoire où nous avons pu constater que déjà à l’époque de l’Egypte Ancienne il était utilisé en tant que conservateur. En effet, son grand intérêt réside dans son pouvoir inhibiteur sur certains enzymes. De ce fait, il empêche l’oxydation des denrées alimentaires et renforce la conservation des aliments. Bien évidemment, si il vous prenez l’idée d’ingérer directement une plaquette de soufre ou d’inhaler un peu de dioxyde, vous aurez immédiatement une réaction toxique. Son utilisation suit des procédures règlementaires ce qui fait que sa « toxicité » se remarque uniquement chez les personnes sensibles, réactives, que sont certains asthmatiques par exemple. Cela se traduit par des maux de têtes, des troubles digestifs, des problèmes respiratoires. Voilà pourquoi, sa mention est obligatoire au-delà de 10mg/litre pour le vin. Et vous la retrouvez bien entendu sur d’autres produits.

Concernant le vin, le dioxyde de soufre est employé pour des raisons de précautions sanitaires de la vigne, du matériel de cave, de la vendange et du vin. Les doses maximales autorisées de SO2 peuvent aller jusqu’à 160 mg/l pour les vins rouges, 210 mg/l pour les blancs et les rosés, et jusqu’à 350 mg/l pour les liquoreux !
Techniquement, le dioxyde de soufre se présente sous 2 formes : libre et combinée. Libre c’est à dire qu’il est sous forme de gaz et qu’il protège essentiellement de l’oxydation. En gros, il chasse l’oxygène. Le CO2 fait de même dans la macération carbonique. Combinée car il s’associe principalement aux sucres et à d’autres molécules. Cela explique pourquoi il en faut davantage pour les vins liquoreux. Désolé pour les adorateurs de Sauternes

D’une manière générale, le soufre va être employé à différents moments distincts. A la vigne, pendant la maturation du raisin comme fongicide. A la cave, surtout au moment de la vendange pour empêcher que le raisin fraîchement cueilli ne parte trop vite en fermentation. Puis en cuve pour le préserver de certaines déviances durant la fermentation. Enfin, à la mise en bouteille, afin de conserver le vin en bouteille. Si vous voulez faire un vin standardisé, ayant le même goût quelque soit l’année, capable de résister aux manipulations en cave, aux différents modes de transport à travers le monde et indifférent aux maladies de la vigne, vous avez tout intérêt à vous en servir copieusement. Il va s’attaquer aux levures qui restent sur la baie du raisin pour uniformiser l’ensemble de la vendange et laisser la place à des levures « exogènes » choisies par le vigneron, plus ou moins industriel, pour les qualités aromatiques attendues. Son action antibactérienne viendra conforter parfois la pasteurisation et éliminer l’activité microbienne qui souvent concurrence l’activité des levures qui sont là pour transformer le sucre en alcool.

En conclusion, on peut déduire 2 principes simples :

Plus le raisin est sain et moins on aura besoin de soufre !!!
Plus on veut un vin naturel et moins on utilise de soufre !!!

Je ne sais pas à son époque de quoi était constitué le vin, avait-il déjà la main lourde sur le soufre ou pas, mais il est vrai que comme le vin procédait de la fermentation alcoolique, il en devenait un liquide purifié de certaines bactéries qui se retrouvaient à contrario à foison dans l’eau. D’où, cette fameuse phrase, que nous espérons tous authentique et valable de nos jours, de Monsieur Pasteur : « Le vin, la plus saine et la plus hygiénique des boissons ».

Derain : Sage vigneron de Bourgogne en biodynamie

 

enseigne catherine et dominique derain

Dominique derainLa Bourgogne a un point de chute, Derain, Domaine de Catherine et Dominique, à ne surtout pas manquer quand on est de passage à Saint-Aubin sur la voie royale du fameux Chassagne Montrachet.
Ils fêtent les 20 ans de pratiques exclusives sans ajout de produits toxiques que ce soit dans les vignes ou dans la cave. Ancien directeur chez Laroche, Dominique a toujours pratiqué la biodynamie, avec envie et passion, prenant tous les risques en se lançant dès le départ de son aventure dans les préparations d’orties et de prêles, sur ses propres vignes, avec des rendements de 8 hl/ha.

Encore cette année, à l’équinoxe d’automne, le 22 septembre, ils se sont retrouvés entre adeptes des pratiques biodynamiques pour élaborer la préparation de bouse de corne. Ils les enterrent tout l’hiver jusqu’à Pâques afin de transformer la bouse de vache en cette subtile préparation qui agit sur l’harmonie et l’équilibre des végétaux. Ils sont une quinzaine dont Pierre Overnoy et Jean Montanet.

cuves derainDans la cave, de grandes cuves en bois servent pour la fermentation des raisins. « On les abreuve à l’eau de pluie puis à l’eau soufrée avant de mettre la gnôle » nous raconte Dominique quand on se penche au-dessus pour voir ce qu’il peut bien y avoir là-dedans.
Du début, Derain garde l’envie mais pas le label. Trop ringard, peut-être, ou trop gourmand, le sésame Demeter est bel et bien abandonné ! « A quoi bon payer une redevance de 1% sur le chiffre d’affaire ! De toutes façons la biodynamie c’est le respect de la différence, un point c’est tout ! »
Autodidacte, il attire, finalement, beaucoup de gens qui passent ici pour s’inspirer, apprendre et partager. Car faire du vin naturel, c’est tout réapprendre. Faut bien comprendre que le progrès, la science se crée ses propres problèmes et après-coup la recherche essaie de les résoudre. C’est absurde. On avance en reculant, en s’enfonçant de plus en plus dans le tout chimie, l’anéantissement de l’expression brute de la nature. Faudra-t-il qu’elle devienne comme une machine que l’on finira par programmer avec sa cohorte de bugs et de virus…Les OGM ne sont pas plus que ça : programmer la nature !

vignes saint aubin bourgogne
Aujourd’hui, la crise du vin entraine les officiels dans des attitudes incroyables. L’agrément de l’AOC se renforce, devient plus sévère. Pourquoi pas si c’est pour tirer la production vers le haut. Mais voilà, comme d’autres qui fonctionnent eux-aussi à l’originalité, Derain s’est vu refuser au premier passage son rouge. « Evolué oxydé et astringence » ont-ils conclu lors de la dégustation de sa cuvée ! Et au deuxième passage, s’est passé sans encombre ! Allez savoir, l’influence des jours fruits le jour de la deuxième dégustation peut-être, à moins que ce ne soit le hasard ou la volatilité du palais des jurys…
La décision est lourde de conséquence, financièrement, quand on sait le poids économique d’un tel domaine à l’export !
Le Mercurey, ce sont des vignes qui ont 8 ans, du Pinot gris dit « Beurrot » à 15% co-planté avec du Pinot Noir. Co-planté ça veut dire que dans la même parcelle, les ceps se mélangent.
Le beurrot apporte vivacité au vin et de très belles notes de framboise.

Lutte contre le dopage agricole : les pesticides contre attaquent

Quand une association fait bien son travail, elle est active et attentive. Le Mouvement pour le Droit et le Respect des Générations Futures nous informe ainsi sur les évolutions au parlement de l’examination de la loi Grenelle 1 qui vise à réduire de moitié les usages des produits phytopharmaceutiques en 10 ans en accélérant la diffusion de méthodes alternatives et sous réserve de leur mise au point.

« Divers amendements déposés par M Armand Martin ou Gatignol visent à limiter la portée de cette mesure de réduction de l’usage des pesticides. Ainsi M Philippe Armand Martin, député de la Marne et lui même viticulteur, demande, dans sa proposition d’amendement n° 181, que cette réduction soit calculée « en tenant compte de la politique de réduction des intrants déjà réalisée. » ! Si cet amendement venait à être adopté il s’agirait d’un véritable dévoiement de cette proposition du Grenelle de l’environnement puisque que cela permettrait d’en réduire considérablement la portée en prenant en compte de soi disant efforts passés ! Cette proposition est inacceptable est constituerait un déni des conclusions du Comité Ecophyto 2018 et une véritable provocation si elle venait à être adoptée. Le MDRGF demande aux députés de refuser cet amendement : le projet de Michel Barnier prévoit que cette réduction doit être prise en compte à partir de l’année zéro, soit 2008.
D’autres amendements comme ceux déposés par M Gatignol (217, 218, 219), vétérinaire soutien habituel des demandes du lobby agro industriel, visent également à réduire la portée de cette mesure en limitant l’objectif de réduction. Les amendements 354 et 355 déposés par M Jacob, agriculteur également, visent tout autant à limiter la portée de cette mesure de réduction.
Ils doivent également être refusés par les députés selon le MDRGF qui rappelle que le tout récent rapport de l’INSERM pointe les pesticides comme causes possibles de très nombreux cancers et rappelle que 95% des français trouvent cette proposition de réduction de 50% des pesticides importante ou très importante, (sondage IFOP à la demande du MDRGF).
« Le MDRGF, membre de l’Alliance pour la Planète, compte sur la cohérence de la majorité actuelle pour ne pas laisser passer ces amendements dont l’adoption constituerait un véritable déni de Grenelle de l’environnement. » déclare François Veillerette, Président du MDRGF. »

Si l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, ne modérons pas notre vigilance afin de préserver notre santé, notre bien-être et notre plaisir de boire du vin vivant !!!

Syrah ou Sarah Paline

 

Le Chili fait du vin bio. L’un d’entre eux a eu pour mauvais (ou bon) hasard (ca dépend du camp) l’idée de s’appeler Paline et de faire de la Syrah. Paline voulant désigner une balle qui était utilisée par une tribue indigène au Chilie.Vu d’ici, sur l’étiquette, ca ressemble à un trou noir. Comme un avant-goût de ses idées ?

Bien évidemment, aux Etats-Unis, la confusion a vite pris et dans ce monde d’hyper informations, l’information a circulé. Du coup, on observerait une baisse des ventes de ce vin dans les endroits où le démocrate prend le dessus sur le républicain, et inversement !

Bon, on peut se contenter en espérant que les républicains auront apprécié un vin bio. Si cela pouvait faire avancer l’idée que le vin bio c’est un vin moderne et différent.

Grenelle de l’Environnement : Les attentes et les craintes des français vis à vis des pesticides

Grenelle de l’Environnement : le MDRGF publie les résultats d’un sondage exclusif IFOP/MDRGF sur les attentes et les craintes des français en matière de pesticides.

Réduction des pesticides : Un soutien unanime au plan de réduction de l’utilisation des pesticides de 50% dans les 10 ans à venir.

95% des personnes interrogées jugent très important (70%) ou important (25%) que les agriculteurs diminuent de moitié la fréquence des traitements des cultures par des pesticides dans les 10 ans à venir.Il s’agit là d’un véritable plébiscite de cette mesure qui figure dans le plan présenté par le Ministre de l’Agriculture il y a quelques semaines et qui fait suite aux propositions du groupe Ecophyto 2018 auquel le MDRGF a participé.Le MDRGF appelle les parlementaires à soutenir et à renforcer les propositions présentées par le gouvernement en la matière lors des prochains votes sur les lois Grenelle 1 et 2. Il s’agit là d’une des mesures fortes du Grenelle de l’environnement et les français ne comprendraient pas que les promesses faites au plus haut niveau de l’Etat sur ce sujet ne soient pas tenues.Pesticides et alimentation : Des français inquiets de la présence de résidus de pesticides dans leur alimentation.

80 % des personnes interrogées se disent inquiètes ou très inquiètes à propos de la présence éventuelle de résidus de pesticides dans les produits alimentaires.Le sondage précise que ce pourcentage est encore plus élevé que pour la présence d’OGM dans l’alimentation. La présence de résidus de pesticides dans l’alimentation est donc une des craintes alimentaires majeures des françaises, comme de précédentes enquêtes l’avaient déjà montré.Ce sondage intervient alors que l’Union Européenne a revu les Limites Maximales en Résidus temporaires pour certains pesticides et ce sans les aligner sur les plus bas niveaux possibles et que l’INSERM vient de publier un rapport qui montre le rôle joué par les pesticides dans de nombreux cancers . Le MDRGF demande à l’Etat français d’obtenir de la Commission Européenne une révision de ces nouvelles LMR communautaires, « au niveau le plus faible raisonnablement atteignable », en application du principe de précaution et comme le prévoit le règlement 396/2005.Pesticides dans les lieux publics : Les français favorables à l’interdiction des pulvérisations de pesticides dans les lieux publics tels que les parcs et jardins, voirie, écoles etc.

80% des personnes interrogées se disent favorables à une interdiction des pulvérisations de pesticides dans les lieux publics tels que les parcs et jardins, voirie, écoles…L’inquiétude des français par rapport aux pesticides ne se limite pas aux utilisations agricoles. Ainsi cette inquiétude est totalement compréhensible car l’exposition directe du public – et particulièrement des jeunes enfants et des femmes enceintes – a lieu quotidiennement dans ces lieux. Une étude récente de l’INSERM montre par ailleurs que l’exposition du foetus aux herbicides induit un risque accru de certains cancers. Le MDRGF demande donc au gouvernement de rendre en compte cette attente des français et d’intégrer cette interdiction d’usage dans les lois Grenelle et dans le règlement européen en préparation sur les pesticidesCe sondage a été réalisé sur un échantillon de 1006 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus du 11 au 12 septembre 2008. Tout le sondage en ligne sur :http://www.mdrgf.org/pdf/sondage_pesticide_oct08.pdf

Grenelle de l’Environnement : Les attentes et les craintes des français vis à vis des pesticides

Grenelle de l’Environnement : le MDRGF publie les résultats d’un sondage exclusif IFOP/MDRGF sur les attentes et les craintes des français en matière de pesticides.

Réduction des pesticides : Un soutien unanime au plan de réduction de l’utilisation des pesticides de 50% dans les 10 ans à venir.

95% des personnes interrogées jugent très important (70%) ou important (25%) que les agriculteurs diminuent de moitié la fréquence des traitements des cultures par des pesticides dans les 10 ans à venir.
Il s’agit là d’un véritable plébiscite de cette mesure qui figure dans le plan présenté par le Ministre de l’Agriculture il y a quelques semaines et qui fait suite aux propositions du groupe Ecophyto 2018 auquel le MDRGF a participé.
Le MDRGF appelle les parlementaires à soutenir et à renforcer les propositions présentées par le gouvernement en la matière lors des prochains votes sur les lois Grenelle 1 et 2. Il s’agit là d’une des mesures fortes du Grenelle de l’environnement et les français ne comprendraient pas que les promesses faites au plus haut niveau de l’Etat sur ce sujet ne soient pas tenues.

Pesticides et alimentation : Des français inquiets de la présence de résidus de pesticides dans leur alimentation.

80 % des personnes interrogées se disent inquiètes ou très inquiètes à propos de la présence éventuelle de résidus de pesticides dans les produits alimentaires.
Le sondage précise que ce pourcentage est encore plus élevé que pour la présence d’OGM dans l’alimentation. La présence de résidus de pesticides dans l’alimentation est donc une des craintes alimentaires majeures des françaises, comme de précédentes enquêtes l’avaient déjà montré.
Ce sondage intervient alors que l’Union Européenne a revu les Limites Maximales en Résidus temporaires pour certains pesticides et ce sans les aligner sur les plus bas niveaux possibles et que l’INSERM vient de publier un rapport qui montre le rôle joué par les pesticides dans de nombreux cancers . Le MDRGF demande à l’Etat français d’obtenir de la Commission Européenne une révision de ces nouvelles LMR communautaires, « au niveau le plus faible raisonnablement atteignable », en application du principe de précaution et comme le prévoit le règlement 396/2005.

Pesticides dans les lieux publics : Les français favorables à l’interdiction des pulvérisations de pesticides dans les lieux publics tels que les parcs et jardins, voirie, écoles etc.

80% des personnes interrogées se disent favorables à une interdiction des pulvérisations de pesticides dans les lieux publics tels que les parcs et jardins, voirie, écoles…
L’inquiétude des français par rapport aux pesticides ne se limite pas aux utilisations agricoles. Ainsi cette inquiétude est totalement compréhensible car l’exposition directe du public – et particulièrement des jeunes enfants et des femmes enceintes – a lieu quotidiennement dans ces lieux. Une étude récente de l’INSERM montre par ailleurs que l’exposition du foetus aux herbicides induit un risque accru de certains cancers. Le MDRGF demande donc au gouvernement de rendre en compte cette attente des français et d’intégrer cette interdiction d’usage dans les lois Grenelle et dans le règlement européen en préparation sur les pesticides

Ce sondage a été réalisé sur un échantillon de 1006 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus du 11 au 12 septembre 2008. Tout le sondage en ligne sur :

http://www.mdrgf.org/pdf/sondage_pesticide_oct08.pdf

La loi Evin évince Internet

Dans un courrier adressé au Premier ministre français, le maire de Bordeaux, Alain Juppé, ex-Premier ministre lui-même, estime « nécessaire de régler au plus vite les questions liées à la législation en matière de publicité pour le vin sur internet, média non inclus dans la loi Evin« .
« Nous sommes aujourd’hui le seul pays producteur à ne pas inclure internet parmi les supports autorisés pour la communication de nos produits », Ajoute M. Juppé.   « La publicité elle-même n’est pas définie et la jurisprudence la plus récente semble lui donner un champ très vaste, assimilant à un acte publicitaire la simple évocation du vin dans un article de presse. Cette situation amène les médias à une véritable autocensure. Il me paraît aujourd’hui nécessaire de régler au plus vite ces questions en prenant en compte le contexte concurrentiel dans lequel nos professionnels évoluent. »On ne peut que se féliciter de cette prise de position courageuse. Dommage que M. Juppé n’ait pas pu faire passer ces idées lorsqu’il était lui-même Premier ministre.

Et Après le maire de Bordeaux Alain Juppé, la ministre française de la Santé Roselyne Bachelot s’est déclarée favorable à ce que les viticulteurs français puissent défendre leurs produits sur l’internet. Et ainsi « lutter à armes égales sur internet avec les producteurs étrangers ».
« Avec toutes les garanties et les garde-fous, je souhaite une harmonisation de la législation internet/publicité écrite », a ajouté Mme Bachelot sur les ondes de BFM Radio ce 7 octobre.

Source :FIJEV Fédération Internationale des Journalistes et Ecrivains des Vins et Spiritueux

Et le combat continue :
http://www.showviniste.fr/actu/publicite-pour-l%E2%80%99alcool-sur-internet-que-doit-on-faire/