François Desperriers et Aurélien Ibanez en guest star sur l’AFP pour le site Bourgogne Live

L’AFP ce jour fait la fête à Bourgogne Live, à la veille d’un week-end de vente aux enchères des hospices de Beaune. Une belle récompense pour François et Aurélien pour cet immense travail avec un point d’orgue l’année dernière et cette vidéo des enchères par Lucchini.

(Photo trouvée sur le site de http://www.vindicateur.fr)

BEAUNE (Côte-d’Or) — Après des études de Lettres et dix ans sur une chaîne de montage, François Desperriers, 46 ans, vient de laisser son travail pour se consacrer à Bourgogne Live, un site internet sur le vin très en vue qui lui permet désormais de vivre de sa passion.

Du simple amateur aux professionnels (cavistes, journalistes, vignerons), les blogs vinicoles, carnets de bord sur internet animés par un individu ou une communauté, se comptent par centaines en France. Et leur nombre ne cesse de croître.

Il en va de même pour l’influence de cette partie de la blogosphère qui se dénomme elle-même « glouglousphère », comme l’atteste l’intérêt croissant des interprofessions de vins pour les réseaux sociaux. Mais très peu des auteurs de ces sites internet arrivent à en vivre.

François Desperriers était de ceux qui menaient de front passion et travail. Avant de quitter son emploi en avril, il était ouvrier depuis dix ans sur une chaîne de montage de composants électriques dans une usine près de Dijon.

A la pause, alors que ses collègues allaient au café, lui se précipitait sur son smartphone pour alimenter son site.

Créé début 2010 avec Aurélien Ibanez, 26 ans, qui travaillait alors chez un imprimeur, Bourgogne Live est un site d’informations sur le vin, en Bourgogne et ailleurs, qui mélange les vidéos et articles produits en interne avec des informations diffusées par d’autres. « Un pied en Bourgogne, un pied sur le net », comme l’indique sa devise.

Passionnés par l’univers du vin mais complètement néophytes, les deux amis, qui se sont rencontrés en 2009 via internet, se partagent les tâches: François s’occupe de la veille, du rédactionnel et anime les comptes Twitter et Facebook tandis qu’Aurélien se charge des reportages photo-vidéo et du montage.

« Il y a deux visions du monde du vin: ceux qui le voient comme un temple avec ses codes et ses rites qu’il faut protéger et ceux qui pensent qu’il faut en ouvrir grand les portes et les fenêtres et faire entrer de l’air là-dedans. Les blogs ont permis cette ouverture totale », explique à l’AFP François, marié et père d’un enfant de dix ans.

Celui qui savait « juste envoyer un mail » se met à explorer les réseaux sociaux, envoie des infos sur la Bourgogne. Bluffé par la « puissance de Twitter », il entre très rapidement en contact avec « des gens très importants dans le monde du vin » qui adoptent et adoubent Bourgogne Live.

Fin 2010, après un an à ne faire « que ça » à côté du travail, « on a vu que ça marchait mais on ne savait pas comment en vivre, car zéro pub égale zéro revenu », poursuit-il.

Après un temps de réflexion, François et Aurélien se disent qu’il « faut gagner de l’argent ailleurs que sur le blog ».

Au même moment, des maisons de vins les approchent pour leur demander de réaliser des films institutionnels pour leur compte.

« En Bourgogne, il faut que les gens te fassent confiance. Ils nous ont observés pendant un an, nous ont identifiés et maintenant ils nous font confiance », analyse François, qui a lancé en parallèle Bourgogne Live prod.

La société de films institutionnels compte désormais une dizaine de clients, tous venus « par le bouche à oreille » et permet aux deux amis d’en vivre. Mais « Bourgogne Live reste notre vitrine » qui, pour être crédible, doit conserver son indépendance, souligne François.

« En devenant chef d’entreprise avec un travail créatif dans un milieu que je ne connaissais pas, j’ai rompu plein de déterminismes », explique ce fils de professeur d’allemand.

« L’écriture, ça a débloqué plein de choses », ajoute François, également titulaire d’une maîtrise de Lettres sur Balzac et qui sera présent dimanche à la 151e vente des Hospices de Beaune.

Carte du Vignoble de Bourgogne en Chinois, en Russe, en Coréens…

Pas de panique ! Ce ne sont pas des cartes d’invasion de la Bourgogne par la Chine ou la Russie. C’est juste une traduction pour les consommateurs et touristes étrangers pour mieux comprendre, apprendre et connaitre ce fabuleux vignoble !

carte vignoble

Retrouvez les originaux, il y a aussi des versions françaises pour les français qui voudraient en savoir plus, (ca doit bien exister ;-)) sur le site officiel des vins de Bourgogne

20ème place du classement des blogs catégorie vin de wikio, la meilleure place non ?

classement vin wikio

J’avais un peu oublié Wikio jusqu’à cet été. Quand il me vint l’idée d’ajouter un nouveau widget sur le blog en bas des articles qui permet de voter et de faire suivre les liens vers des sites comme fessebook, wikio, tweeter etc…

Plus tard, vers la fin Août, sur facebook, le blog de bourgogne live (blog ou journal de news ou site de compilation de rss, allez savoir ? très bien fait, dynamique, 100% branché sur l’écran;-) fit son « bourguignon », du genre « ah tiens wikio vient de m’avertir que je suis numéro un du classement des blogs catégorie vin ! » Je regarde du coup du côté de wikio et je m’aperçois que depuis que j’ai installé le widget, les statistiques se sont envolées. Au mois de Juillet, le blog est passé de la 32 639ème place au général, à la 7 822ème. Quel bond, j’ai gagné 24 617 places !Bon, n’étant pas tous les jours à taquiner de la news pour le blog sachant que j’ai d’autres productions à m’occuper notamment sur terredevins et vitisphere, j’oublie à nouveau ce classement.

Et cet après midi, en rentrant de la plage ( je fais mon sudiste ;-), un peu brûlé par le soleil et le sel, content de profiter de la mer quand le flot des touristes est reparti, je me rappelle de faire un petit message pour remercier Gérard Garcia. Ecran allumé, navigateur en route, les pages favorites s’ouvrent seules. Sur fessebook, petit post de Bourgogne Live (y’a pas la plage en Bourgogne ou quoi ?) annonçant sa première place au classement catégorie vin de wikio. Félicitations. Ca récompense son énergie et sa densité de présence !

Curieux, je regarde le classement, ah tiens, Olif est 4ème seulement !, IdealWine 3ème, bonne stratégie d’équipe, Emmanuel Delmas 2ème, ça « buzz » pour lui, et un blog que je ne connais pas, comme livr-esse, le livre doit ratisser un autre public, c’est bien ça, et puis toujours vers le bas, d’autres bien connus, comme berthomeau qui nous a justement rappelé, il y a peu, que nous n’étions pas influents (ca doit en décevoir beaucoup, jacques).

Voilà, j’arrive en bas de page, ShowViniste 20ème ! C’est sympa ! C’est un chiffre qui me plait et me va : 20 ! J’espère la conserver longtemps. Poussez pas derrière, soyez chic, passez devant mais laissez moi cette 20ème place !Le classement de Wikio ici

Portrait d’un oenotouriste en 2010 selon WineTourisminFrance

Quoi de mieux que de rencontrer des oenotouristes en se baladant dans le vignoble du Rhône, entre Cairanne et Sablet, un appareil photo dans une main, un verre dans l’autre.

Claude Gilois

André et Claude

Claude et Lincoln

Quand un oenotouriste rencontre un oenotouriste, qu’est-ce qu’ils se racontent ?

André Deyrieux du site internet WinetourisminFrance.com a lancé le trophée de l’oenotouriste l’année dernière, en récompensant Lincoln Siliakus, journaliste australien qui est parti à la rencontre des vignerons , au guidon de son solex, de Chablis en Bourgogne à Sablet en Vaucluse, avec pour obsession : « mais c’est quoi ce terrouar ? »Visages de Terroir-Portraits of Terroir de Chablis a Sablet a Solex

En 2010, André Deyrieux a décidé de remettre le prix de l’oenotouriste à Claude Gilois et Ricardo Uztarroz, auteurs de l’ouvrage Tour du monde épicurien des vins insolites

Ricardo est journaliste à l’AFP, basé à Lima. Claude a créé sa société d’importation de vins du monde en France. Les deux nous livrent des récits surprenants sur des vignobles aux quatre coins de la planète. Un grand voyage d’ouverture, de découverte et de curiosité pour un univers qui cultivent la vigne aux limites des climats et de l’altitude. Et si l’oenotouriste était un aventurier, un globe-trotteur, un flying wine lover ?

Le tourne au verre - cairanne

En attendant de faire un tour du monde, nous avons diner au restaurant – bar à vins de Cairanne, « le tourne au verre ». Un endroit très agréable dans le village, une superbe boutique avec une sélection de vins atypiques et quelques très beaux magnums, des vieilles vignes de gauby par ci, du Silex de Daguenau (un must de fraîcheur et d’équilibre) par là, une charmante sommelière pour vous guider dans vos choix. La cuisine est généreuse, raffinée et délicieuse. Bref, une adresse à garder dans vos oenotes !

Et si je n’ai pas aimé le vin que Claude a présenté comme un des meilleurs chardonnay du monde, un Kistler 2006, Mc Crea Vineyard, (trop boisé à mon sens et trop amer en final), André nous a fait découvrir ensemble le domaine de Viret à Saint Maurice sur Eygues qui se caractérise par des vins issus de la cosmoculture (on expliquera tout cela plus tard), une absence d’intrants chimiques à la vigne comme en cave et une partie de sa production réalisée dans des amphores ! Des vins très intéressants pour vous convertir aux vins naturels !

Beaune voit la vie en vin

Le vin, rien que le vin.

Les hospices de Beaune

Beaune capitale de la Bourgogne respire le vin, transpire de cave, tourne autour de la vigne, soupire de cuves, se traverse un verre à la main, un tire bouchon dans l’autre.Pas une boutique ne semble échapper à l’emprise du milieu. Ici une boulangerie décore sa vitrine de bouteilles, une autre s’improvise bar à vin, une boutique de vêtement, un antiquaire.Comme une hallucination, le mot vin s’inscrit dans chacune des façades de la ville. Ici, un seul verbe a le droit de citer, je vins, tu vins, il vint…oui mais de bourgogne.

boutique 21

antiquités et vins

Olivier De Moor, vigneron à Chablis, Bourgogne

Olivier De Moor Vigneron bio à Chablis Bourgogne

Avec Olivier De Moor, nous sommes d’emblée dans la catégorie Vigneron à carapace dure, de première abord réservé, timide, effacé. Rencontrer un tel homme c’est comme partir à la cueillette aux champignons. C’est pas gagné à l’avance. Il faut connaître le terrain, montrer patte blanche, approcher sans s’annoncer mais doucement, pas à pas, discuter peu au départ, de toutes façons il ne dit que quelques mots, parle à voix basse et semble sortir de sa tanière.Et puis, Olivier De Moor fait un geste d’apaisement. Il ouvre sa porte, vous avertit, deux fois, de bien baisser la tête en entrant dans la première partie de sa cave, et vous entraine dans un dédale de caves sombres et froides, de portes, d’escaliers, pour déboucher en bas dans une dernière cave. On va déguster quelques cuvées mais nous ne pourrons rien acheter. Y’a plus rien à vendre, écoulé déjà ou réservé.

Olivier De Moor

Mais savez-vous pourquoi on manque De Moor à Chablis ? Certainement parce qu’il ne fait que 30000 bouteilles avec 7 ha de vigne et un rendement de 35 hl/ha.Sûrement parce que ses vins sont très vites introuvables car très recherchés !Peut-être aussi parce que Chablis gagné par une euphorie sur le marché américain, dans un passé encore très récent, a utilisé à volonté tous les artifices à sa portée pour une production soutenue de vins.« Les grandes maisons de négoce sont en position de force. Elles entrainent tout le monde dans des techniques vers lesquelles je ne veux pas aller » nous confie Olivier De Moor.« J’essaye de faire du vin pour me regarder en face, sans intrants. Et comme je travaille, ca donne les vins que je fais, différents ! »Mais bien sûr, à ce point d’exigence, avec un tel rendement, la rentabilité est moindre et le travail plus difficile, plus risqué. Très peu soufré, le vin a de cette délicatesse qui accompagne chacun des gestes d’Olivier De Moor.Mais il insiste, recadre  : « il faut coexister entre ceux qui font 60hl/ha et ceux qui ne font que 35. »Vivre De Moor et d’eau fraîche semble-t-il !

Parce que les séjours en cave sont toujours de l’ordre de l’intime, la gouaille du visiteur, soudain, surprend, étonne, voir amuse. Tandis que nous étions affairés, le nez plongé dans l’un de ses Chablis, le rosette 2009 encore en fût mais fin prêt, aux fortes notes citronnées et nerveuses, totalement dépourvu de bois, surgit un grand et costaud  bonhomme, en bermuda trop large et sandalettes en cuir ; un total look d’américain. Michel Moulherat de la Cave de l’Insolite à Paris. Grand gaillard à l’opposé de la discrétion du vigneron, du genre tactile, au verre facile, vite vide, glougloutant chaque gorgée, aussitôt avalée, poussant l’espace par des « voilà, ca c’est bon ! J’fais vite, j’te prends 2 bouteilles et on y va ».C’est promis on passera le voir à sa cave quand on sera à Paris.Retour au calme.

chablis et saint bris

On replonge dans la cave du bas et on découvre la cuvée Rosette en 2008 qui doit bien se trouver quelque part en France chez certains cavistes comme Lavinia, Augé, Chapeau Melon, La Part des Anges à Nice ou Les Indigènes à Perpignan.Belle acidité toujours avec des contours de citrons confits et un léger fumé. Une année de fermentation longue à la suite d’un bel été et d’un vent du nord en Septembre qui a eu la particularité de concentrer le raisin.Puis le Saint-Bris, cuvée de Sauvignon blanc et gris, vieilles vignes gagnées par les manquants, qu’il a fallu filtrer sur ce 2008. Il restait trop de sucre, 5g. « Je vendange tard. En fin de fermentation, les levures patinent par manque de nutriments. En laissant un peu de gaz, on garde de la nervosité au vin et on filtre pour éviter que les levures repartent avec le sucre. »Une délicatesse ce vin, du fruit, de la finesse. On le supplierait pour repartir avec au moins une bouteille.Et parce que le vin c’est la terre, la vigne, on s’échappe rapidement du village de Courgis pour tâter du cailloux du bout des pieds sur la première de ses parcelles. Les ceps sont encore nus. Le sol meuble se tapisse de quelques herbes, un pissenlit en fleur et de mignonnes fleurs bleues enivrantes. Pas d’ensemencement, ca vient naturellement.Le regard d’olivier De Moor se fait plus complice, plus détendu.En regardant le vignoble de Chablis alentours, décharné, vide, grisâtre, uniforme, avant l’éclatement des bourgeons, on espère vivement que Chablis prenne des couleurs.

Rosette, parcelle de chablis, olivier de moor

Caveau des arches à Beaune, un restaurant de Bourgogne

La ville de Beaune se visite, en tournant autour si on reste dans sa voiture ou dans un car. On vient de loin, en passant par les vignes, en louchant sur le mont rachet, en se troublant devant la romanée-conti.La bourgogne tourne autour de Beaune et s’enivre d’histoires, de culture, brasse l’oenotouriste, l’embrasse et le chavire. On y prend du plaisir de différentes manières.J’ai choisi sa gastronomie, invité à déjeuner au Caveau des Arches. L’entrée n’a l’air de rien, le long du boulevard qui fait le tour de la vieille ville, une porte, un escalier, vous descendez, et vous découvrez deux salles de restaurant superbes, sous des voutes de pierre de bourgogne datant du 18ème siècle.

Caveau des Arches

Le chef, Marc Gantier est normand, sa cuisine est bourguignonne. J’ai suivi un menu imposé pour accompagner une vingtaine de cuvées différentes. Qu’importe ! Laissez-nous nous imposer des choix. Souvent, finalement, ça ouvre aussi bien sur l’extérieur que sa propre curiosité. ce fut encore le cas ici. Premier émoi, dans l’ordre, l’entrée, du poisson frais, un tartare bien accommodé : Ses pointes de citron et de vinaigre viendront jouer avec l’acidité des vins blancs.

tartare en entrée

Le plat parle du terroir : foie gras poellé sur un lit de purée de pomme de terre, un régal de saveur, de tendresse, de douceur en bouche. on cherche un vin souple, fin, aux tannins qui s’étirent vers le palais, à un velouté en écho sur un Corton 2003. L’assiette est assez grande pour y recevoir une  découpe délicate d’un magret de canard rosé, fondant en bouche. Rarement déguster ces deux plats en même temps avec autant de plaisir.

Foie gras poellé

Le dessert a suivi le même chemin. Belle rigueur de service pour amener, au nez, des parfums de chocolat chaud en croquant dans le fondant. Seule ma femme sait faire aussi bien. Un large sourire de coulis de fruit rouge sur l’assiette blanche, une feuille de menthe, quelque autres amuses bouches aromatiques et une belle boule de vanille. Chacun a sa place et la découverte du plat donne le temps de ressentir les aliments et leur mariage.

Fondant au chocolat

Le restaurant se trouve là :Voir la google carte

Nu dans les vignes de la Bourgogne avec Greenpeace

Pendant que le petit monde du vin remâchait encore l’impact déplorable du reportage d’envoyé spécial,

Pendant que dans le grand monde du vin, celui du marché global, on rigolait encore de ces « Frenchies » qui se mutilent régulièrement sur leur domaine d’excellence et de compétence, et font tout pour sacrifier leur leadership,

713 participants ont répondu à l’appel de Greenpeace et Spencer Tunick pour réaliser une fresque humaine dans une vigne de Fuissé en Bourgogne.En voilà un bel exercice de communication. Rien à voir certes avec la dénonciation des pratiques oenologiques abusives puisqu’il s’agit ici de simplement provoquer l’intérêt des medias et donc de nous tous, en venant nous titiller sur nos fantasmes, tabous et autres c’est variable selon chacun, en mettant nu des hommes et des femmes dans un endroit où ils devraient tous être couverts.Ca n’a rien de sexuel et pourtant ca attire toujours la curiosité.Le fond est tout de même de nous rappeler l’urgence de trouver une solution et de réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre.

Vous trouverez les coulisses et un peu de voyeurisme sur cette vidéo :

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Résidus de pesticides dans les vins bio : ça bouge enfin !

Oui, ça bouge, ça frémit. Il semble que l’étude de tests-achat commence à faire son effet. Le passage de la frontière est très lent entre la Belgique et la France mais on y arrive.

Cette étude (ici le détail) avait mise en évidence la présence de résidus de pesticides dans un échantillon de vins bio achetés en Belgique. Parmis, ces vins bio, il y avait un vin français, celui de la Chablisienne, cave coopérative en Bourgogne (ici article sur la chablisienne).
Je m’étais étonné de l’absence de toutes réactions que ce soit de la presse française, des acteurs concernés dans cette étude, c’est à dire ecocert et La Chablisienne, et des organes officiels de l’agriculture bio.
Il s’agit d’être vigilant, non pas pour à nouveau contraindre la viticulture, mais bien pour garantir un produit labellisé Bio. La consommation de ces produits bio est en pleine expansion. Il ne faudrait pas que sous l’effet de la demande du marché, les labels ne deviennent que des « arguments de vente » ! Il est donc nécessaire que la filière vin bio réagisse et fasse entendre sa voix !

Oui ça bouge, pour preuve, une petite brève publiée par Vitisphère à ce sujet en rappelant l’ouverture du salon Milesime bio à Montpellier. L’article n’est pas très engagé et la position semble de se mettre à distance mais c’est déjà pas mal pour un tel site qui est lu par l’ensemble de la profession.

Et puis, il y a cette réaction de La Chablisienne, prise sur le vif, lundi 19 janvier 2009 lors de la dégustation à Paris des grands vins de Bourgogne, par la journaliste Marise Sargis qui a rédigé ce billet en exclusivité sur son blog (Vin&Chère)

 

« La Chablisienne a deux hectares en agriculture biologique« , répond Hervé Tucki, ambassadeur de marque pour la coopérative bourguignonne qui rassemble 300 vignerons (photo ci-contre). « Le problème vient de ce que les parcelles sont étroites, tout en longueur et ont pu être contaminées par les voisins… » »Mais il serait dommage que ces résultats fassent abandonner la démarche…« , confie cet homme passionné.
On pourrait juste lui demander, au lieu de déjà nous parler d’abandonner cette démarche, forcément nécessaire, pourquoi ne pas mettre en place des procédures internes pour éviter ces contaminations. C’est dommage, en effet, d’avoir la volonté de produire bio et de constater un tel résultat sans réagir.

Référencement sur google ou lien commerciaux ?

Après le bref message précédent sur les mystères du référencement sur google que j’ai observé sur la boutique showvin.com pour les mots clés « ma société », voilà que suite à un article sur le crémant de bourgogne, je réalise que la lutte pour être visible sur internet est de plus en plus acharnée et tendue !

La fin d’année est propice à la vente de vin et surtout de vins à bulles comme le crémant ou le champagne. Certainement que nombreuses sont les boutiques en lignes à vouloir sortir en tête de liste des pages de recherche de google sur les mots clés du genre : « champagne« , « crémant« , etc…
Si d’un côté il y a tout un travail à effectuer, de longue haleine et fastidieux, de référencement manuel, d’un autre, il y a la facilité et la possibilité de passer par les enchères de Google Adwords. Cela consiste à décider d’un budget journalier et mensuel à dépenser, et, à fixer un montant d’enchère pour de nombreux mots clés. J’ai pu observer que Google Adwords se permet de relancer par téléphone ceux qui s’inscrivent, sans avoir forcer sur leurs budgets. L’alibi officiel des équipes de Google est de vous apporter une aide pour expliquer pourquoi vos mots clés ne déclenchent aucune enchère. La vraie raison, me semble-t-il, est de vous faire augmenter ce budget en vous expliquant que, en-deça d’une certaine dépense par jour et par mois, vos mots clés ne seront pas actifs. Les retours et témoignages de certains clients, pour lesquels j’ai effectué des prestations d’emarketing, me renforcent dans cette idée. Quand quelqu’un vous appelle pour vous aider, comme Google sur ses services internet, c’est forcément parce que c’est rentable ! Ne rêvez pas, ce  n’est pas pour vos beaux yeux !

Voilà, alors à quelques jours des fêtes, entre les boutiques de vente de vin, ceux spécialisés en produits du terroir ou gastronomiques, les particuliers qui s’en mèlent, les négociants aux gros budgets, les vignerons, les domaines et les maisons de champagnes, sans oublier les boutiques institutionnelles d’e-commerce, la guerre fait rage sur les mots clés. Du côté du consommateur ou du moins du simple utilisateur d’internet et de ses moteurs de recherche, il y a tout de même des choses qui me mettent mal à l’aise.

Tenter les mots clés « crémant de bourgogne » et vous verrez que la première page est envahie de pas moins 10 liens commerciaux. C’est incroyable ! Surtout qu’ils sont répartis de manière à se confondre avec les résultats du référencement. On en trouve 4 en haut de page, 4 à droite et 2 en bas de page, avec juste la mention « liens commerciaux » vraiment très discrète.
Je suis assez ravi de voir que sans avoir travaillé ces mots clés, mon blog arrive à la page 3 soit à la 21ème place de cette façon :

http://search3.incredimail.com/?q=cremant+de+bourgogne&lang=french&source=001021052011&p=3