Les vendredis du vin : si le vin a un sexe sait-il s’en servir ?

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Moi qui aime la dentelle, la légèreté, la nuance, je suis servi !!! Mais comment le vin pourrait-il avoir un sexe ?

Plutôt viril nous disent les bi-céphales buveurs ! Évoquant Bacchus, dieu du vin, des excès, mêlant ivresse et débordements sexuels ! Et pourtant, je n’adhère pas. Désolé mais devrait-on croire, parce qu’une bouteille est un emblème phallique, que le vin serait une semence, que le débouchage une éjaculation (non, non, ce n’est pas un lapsus !) ?Et si le vin était féminin, si on parlait de rondeur, de jambe, de parfum, ca me va davantage. Alors oui j’aime me laisser séduire par des arômes, j’adore deviner les charmes d’une cuvée, attendre au bord d’un verre que le vin s’ouvre, savourer le duvet des tanins sur ma langue, tendre le bras pour partager dans le verre d’une autre ce moment de plaisir.A Pézenas (la ville où je vis), j’ai découvert dans la nouvelle identité de la cave coopérative, Les caves Molière, une sublime illustration de cette association vin et sexe.

Il s’agit de la cuvée la Marquise du Parc. La marquise Thérèse de Gorla fit partie de la troupe de Molière dont elle joua le rôle de Done Elvire, femme de Dom Juan, dans «Dom Juan ou le Festin de pierre» et le rôle d’Arsinoë, amie de Célimène, dans le Misanthrope. Pour ceux qui l’ignorent, Moliere a joué quelques années à Pézenas avant de revenir sur Paris. La maxime dit : « Si Jean-Baptiste Poquelin est né à Paris, Molière est né à Pézenas ! »A voir ce sein que l’on ne saurait cacher, et non comme le disait Molière dans Tartuffe, « cachez ce sein que je ne saurais voir », il y a des vignerons à Pézenas qui en plus de donner un sexe au vin, savent apparemment s’en servir !Ne faites pas trop de bruit autour de cette illustration ! Manquerait plus que par là passent des censeurs !

Alerte dans nos assiettes – documentaire canal plus

DIFFUSION lundi 12 janvier 2009 à 20h50
« Alerte dans nos assiettes » montre comment, en 30 ans, les Français, que l’on croyait attachés à la bonne chère et aux plaisirs de la table, se sont mis à mal se nourrir. Le film dénonce également les lobbies de l’agro-alimentaire qui sont en train de l’emporter en France, face aux enjeux de santé publique et contre l’intérêt général des consommateurs. Ces derniers sont plus que jamais menacés par les épidémies le diabète, l’obésité et autres maladies.


documentaire canal plus malbouffe

Le film
La France se croyait à l’abri des maladies de la malbouffe, protégée par ses traditions culinaires. Mais en quelques décennies, nos modes de vie ont radicalement changé et le contenu de nos assiettes avec. Comme les industriels de la cigarette hier : producteurs et distributeurs de l’agroalimentaire usent aujourd’hui de tous les moyens en leur possession pour défendre leurs intérêts commerciaux. Quitte à sacrifier des enjeux de santé publique qui nous touchent tous. On nous sert des plats tout préparés. Les produits transformés se sont imposés dans les menus et dans les micro-ondes, rendus appétissants par le marketing et la publicité. Ils sont pourtant encore souvent trop riches en sel, en sucre et en gras.
Aujourd’hui 80% de nos aliments ont subi un processus industriel. Sans s’en apercevoir, très progressivement, nous sommes tous devenus dépendants d’un mode de consommation où le contact avec les aliments bruts et naturels, s’est perdu. On l’a accepté comme une évidence parce que c’est pratique. Parce que c’est rapide.
L’enquête -d’une heure et demie- a été menée pendant 18 mois entre la France et les Etats-Unis, là où se trouvent les meilleurs éléments de comparaison, là où a justement été inventée la « malbouffe » industrielle. Là bas, un enfant sur trois est victime d’obésité et l’alerte sur les excès de sucre et de graisse dans l’alimentation a été lancée depuis longtemps. Pourtant, sous la pression des lobbies, rien n’a été fait. Et, aujourd’hui, des scientifiques s’alarment des conséquences sur l’espérance de vie qui diminuera bientôt pour la première fois dans l’histoire de l’humanité.
Vision d’anticipation de ce qui nous attend peut-être. Aujourd’hui la France mange mal et nos organismes s’en ressentent: déjà un adulte sur deux est en surpoids. Avec 8 millions d’obèses, plus de 500 000 insuffisants cardiaques, 10 millions d’hypertendus, et plus de 2 millions de diabétiques, les maladies cardio-vasculaires sont à l’origine de 170 000 décès chaque année.
L’alerte est aujourd’hui lancée par les scientifiques et les associations de consommateurs. Mais dans les coulisses du pouvoir politique, les industriels font de la résistance…

Un documentaire réalisé par Philippe Borrel
Produit par Dissident Productions avec la participation de canal+
Écrit par Philippe Borrel, Christophe Labbé, Marion Chataing et Olivia Recasens
(source canal plus et mdrgf)

Publicité pour l’alcool sur Internet : Que doit-on faire ?

D’un côté les anti-alcool qui luttent contre l’addictologie et les menaces de l’excès d’alcool chez les jeunes notamment.
De l’autre, les passionnés de vins, les acteurs de la filière vin qui veulent redonner sa place au vin dans notre culture et notre consommation.

Les deux, tournant autour de la ministre, Mme Roslyne Bachelot, qui doit s’exprimer à propos d’un amendement parlementaire qui actualise la loi Evin en autorisant la publicité sur internet.

Mais, j’ai trouvé une passerelle, une avancée dans le discours, qui tendrait à prouver que nous sommes tous en faveur des enjeux économiques de la viticulture et donc certainement du caractère culturel et identitaire du vin.

A vous de lire ce récent communiqué de presse de la F3A Fédération des Acteurs de Alcoologie et de l’Addictologie :

Dans un entretien publié ce jour dans le Figaro, Mme Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative, déclare qu’elle ne s’opposera pas « à un amendement parlementaire qui actualise la loi Evin en autorisant la publicité sur Internet » et qu’elle ne retiendra pas la proposition formulée par les associations de santé au motif que son application semble difficile et qu’elle « comporte même des risques d’effets pervers ».

C’est avec incompréhension et inquiétude que les associations ont pris connaissance de ces déclarations d’autant qu’elles avaient faire preuve d’approche concrète et réaliste en faisant savoir publiquement leur accord pour autoriser la publicité sur les sites des producteurs et des distributeurs afin de répondre aux intérêts économiques de ces derniers. Incompréhension, à l’égard des enjeux de la santé publique. Car malgré les garde-fous annoncés, ce qui témoigne que la ministre est consciente des risques, la solution qu’elle est prête à accepter est en réalité une autorisation de faire de la publicité sur tous les sites. Une telle option met à mal la cohérence et la lisibilité de la politique de santé publique qu’elle défend dans son projet de loi « Hôpital, patients, santé et territoires ». Peut-on limiter la disponibilité de l’alcool par des mesures restrictives, notamment concernant les mineurs et la vente d’alcool dans les stations-service, et accepter dans le même temps la libéralisation totale de la publicité pour les boissons alcooliques sur Internet ? Incompréhension, à l’égard des enjeux économiques de la viticulture. Car ouvrir tous les sites à la publicité, ce n’est pas donner aux viticulteurs français des armes égales aux producteurs étrangers, c’est livrer le marché français aux armes de publicité massives des grands groupes industriels ou des multinationales pour leurs bières et leurs spiritueux avec les moyens budgétaires inépuisables dont ils disposent.

C’est précisément cette perspective qui nourrit les inquiétudes des associations de santé. L’incitation à la consommation de boissons alcooliques va inonder la Toile et toucher pas seulement les adultes mais également les jeunes dont chacun sait qu’ils ne se limitent pas à surfer sur des sites qui leur seraient réservés.

Quant à l’anticipation d’effet pervers d’une autorisation encadrée, il faut que chacun soit conscient que, quelle que soit la législation, les acteurs de la filière de la production et de la distribution des boissons alcooliques n’hésiteront pas à ouvrir des sites à l’étranger s’ils considèrent que c’est leur intérêt.

Pour les associations, l’option prise par le ministre de la santé est une fausse route dangereuse pour la santé publique.

Source : http://www.alcoologie.org/Publicite-pour-l-alcool-sur.html