Devenez fan de naturel et de vin Nature au salon des Débouchées de Villeurbanne

Lyonaises, Lyonais, Villeurbannoises, Villeurbanaisés, habitantes du 69 (quel chance), plaisanciers du Rhône, touristes vinicoles, désoeuvrés des rayons vins des supermarchés, et tout le reste enfin qui serait à proximité ce dimanche 20 Novembre 2011 du 19 rue Marcel Dutartre à Villeurbanne, sautez, mais oui, sautez donc sur l’occasion de découvrir par vous-même ces fameux vins natures, ces incroyables vignerons qui nous font du vin naturel, avec les mains, certains aussi avec les pieds, une âme, beaucoup de passion et d’énergie, loin des salons parisiens, des dorures de palais et des couvertures glacées de magazines éteints.

Mais oui, sautons ! Légèreté de l’être qui sans chercher à avoir, goûte aux plaisirs simples d’une joyeuse bande de vignerons :

Domaine Léonine – Stéphane MorinArgelès 66
Domaine le scarabée – Isabelle FrèreArgelès 66
Domaine du possible – Loïc RoureLansac 66
La Vigne du Perron – François GrinandVillebois 01
Domaine de l’Octavin – Alice Bouvot et Charles DagandArbois 39
Le Raisin et l’Ange – Gilles AzzoniSaint-Maurice-d’Ibie 07
La petite baigneuse – Philippe WiesMaury 66
Le temps des cerises – Axel PrüferLa Tour-sur-Orb 34
Fontedicto – Bernard BelhassenCaux 34
La ferme du bout du chemin – David AuclairEtables 07
Julie Balagny – Fleurie 69
La ferme des 7 lunes – Jean DelobreBogy 07
Thierry Alexandre – Saint-Jean-de-Muzols 07
le Mazel – Jocelyne et Gérald OustricValvignières 07
Andréa Calek – Valvignières 07
Domaine de Mouressipe – Alain AllierSaint-Côme-et-Maruèjols 07
Domaine Michel Guignier – Vauxrenard 69
Domaine du Picatier – Christophe et Géraldine PialouxSaint-Haon-le-Vieux 42

Et pour vous convaincre définitivement de remuer vos os ce dimanche jusqu’à eux, les débouchées ont réalisé un faux entretien, très utile, éclairant, que j’ai pris la liberté de vous restituer ici dans son intégralité (attention, c’est long, mais c’est bon) :

Le salon des Débouchées est un salon de vigneron(ne)s qui vinifient des vins dits « nature » ou « naturels », qu’est-ce que les vins « nature » ou « naturels » ?
Les vins « nature » ou « naturels » sont issus de raisins cultivés en agriculture biologique (avec ou sans certification), les vignes sont conduites sans intrants de chimie de synthèse, les sols sont travaillés. Mais, on les dit aussi « nature » ou « naturels », car cette logique de culture est poussée jusque dans l’élaboration, la vinification : ils sont élaborés sans produits œnologiques, ou presque, puiqu’ils ne contiennent pas ou PEU de soufre (ou sulfites). Pas de béquille chimique en viticulture, pas de camisole chimique en vinification, le plus souvent, ni les vignes ni les vins, ne sont malades à ce point, seuls les vigneron(nes)s sont un peu « timbré(e)s ».

ils ne sont pas sulfatés ?
il ne faut pas confondre, on utilise :
le soufre en traitement pour les vignes contre l’oïdium, c’est autorisé en BIO et utilisé par des vignerons « nature »,
le dioxyde de soufre en vinification, pour ses vertus antibiotiques, antioxydantes et conservatrices… Il n’a, hélas, pas que des vertus, et si l’on en met pas ou peu, c’est mieux.

sont-ce là des vins biologiques ?
pour l’instant, à notre connaissance, les certifications bio européennes ne certifient que la viticulture, pas la vinification. Excepté pour quelques labels privés comme (par exemple) « Nature et progrès » ou « Démeter-vin », qui ont un cahier des charges concernant la vinification.
Vous trouverez ici « règles de vinification BIO en France et à l’étranger ».

La biodynamie, qu’est-ce que c’est ? Est ce que les producteurs de vins « nature » l’utilisent ?
oui, certain l’utilisent, d’autre ne l’utilisent qu’en partie seulement et ne se qualifient pas de « bio dynamistes »…
voir : www.bio-dynamie.org

Quelles pratiques sont autorisées en « conventionnel » ?
Je n’aime pas ce terme de conventionnel, il laisse entendre qu’il s’agit de pratiques banales, déjà convenues, or, si il a été convenu quelque chose, c’est de produire beaucoup, fut-ce au détriment de beaucoup de choses, mais c’était il y a bien longtemps et dans une urgence qui n’est plus la notre.
Vous trouverez ici le règlement européen des pratiques, dans le cadre de la réforme de l’OCM vin, entrée en vigueur le 1er août 2009. Je ne l’ai pas lu entièrement pour savoir si il est bien conforme à la réalité, et j’ignore si il en est sorti un autre depuis…

« Vins naturels » est-ce un label ?
Non, pas au sens où le label AB en est un, avec des contrôles, un logo, de la promotion et les coûts afférents.
L’association des vins naturels a cependant créé une charte d’approche d’élaboration des vins « nature » : voir cette charte.
C’est avant tout un rapport de confiance, ce sont des vignerons qui « disent ce qu’ils font et qui font ce qu’ils disent ». Si l’un d’entre eux estime avoir à ajouter des sulfites pour, par exemple, mettre en bouteille, vous êtes non seulement autorisé à le lui demander mais il vous répondra !… il vous répondra surtout que la dose est dans ce cas 10 à 40 fois inférieure à celle autorisée.

Pourquoi est-il inscrit « contient des sulfites » sur les étiquettes de bon nombre de vins « nature » ?
Il faut savoir que :
– cette mention est obligatoire au dessus de 10 milligrammes/litre,
– cette dose est minime : entre 10 et 40 fois inférieur aux doses officiellement autorisées, suivant qu’il s’agisse de rouge de blanc ou de liquoreux,
– le vin peut générer lui-même une faible dose de sulfite,
– pour protéger le vin, par exemple PENDANT la mise en bouteille, le vigneron peut être amené à utiliser une dose équivalente,
– un vin qui a été vinifié sans sulfite combinera une dose aussi minime en d’autres composés chimiques, et il ne restera, au bout de quelques semaines, aucune trace de sulfite libre, celui qui est réellement protecteur et dont on a plus besoin une fois mis en bouteille.
Cette mention est donc illisible, non pas à cause de ses petits caractères typographiques, il faudrait inscrire la quantité de sulfite ajouté pour que l’on en sache plus long sur les pratiques.

Quel est l’incidence sur la conservation ?
Le vin n’aime pas les brusques changements de température, et se conserve en dessous de 15° depuis toujours ; doit on modifier la façon de faire du vin, pour qu’il puisse se conserver plusieurs jours dans le coffre d’une voiture en été ? peut-être faudrait-il faire des glaces qui supportent ces conditions, cela serait pratique non ?

et pour la garde ?
garder un vin c’est le garder pour le plaisir gustatif qu’il procurera, cela peut dépendre du millésime, du terroir, du climat, de la cave, de l’acidité, des tannins, de la vinification …etc mais en aucun cas de la dose de conservateur que l’on lui aura adjoint.

Est-ce que le vin « nature » renoue avec des techniques traditionnelles et ancestrales dans l’élaboration du vin, est-ce un retour aux sources ?
un vigneron, m’a dit : « nous sommes la queue de la comète d’une ancienne pratique vinicole et l’avant-garde de la façon dont il faut faire les vins aujourd’hui… » Le fait est qu’avant la panoplie des produits contemporains, on devait faire du vin sans! excepté pour le soufre qui, lui, est utilisé depuis longtemps (certains disent que les Romains l’utilisaient) ; mais de nombreux vignerons « nature » travaillent aujourd’hui avec le contrôle des températures, avec des laboratoires, avec des microscopes, des comptages de levure, l’analyse des acidités…etc

Pourquoi certains magasins ou restaurants hésitent à en proposer à leurs clients ?
leur élaboration s’éloigne radicalement d’un « process » de production, leur goût s’éloigne donc de celui de vins standards et industriels. Pour cette raison, nombreux sont les revendeurs qui estiment devoir expliquer, voire justifier ce fait. Prenons par exemple un restaurateur qui parvient à faire BIEN à manger pour un budget raisonnable, il n’aura pas forcément le temps ou le personnel pour présenter ses vins ; c’est compréhensible, mais si l’on pousse le raisonnement jusqu’au bout, cela finira immanquablement par un « pot d’côte » (pour les Lyonnais) et tant pis si ce n’est pas du Côte-du-Rhône. Le plus honnête reste de proposer et de vendre ce que l’on aime, ce que l’on boit. En matière de goût, l’industrie a d’abord singé les savoir-faire traditionnels, puis, ceux-ci devenus marginaux, elle a fini par innonder le marché avec des produits de mauvaise qualité toujours trop chers pour ce qu’ils sont ; le temps aidant c’est le goût même des gens qui a été perverti. Aujourd’hui, si les vins « nature » avaient le même goût que des vins produits industriellement, ce serait le monde à l’envers mais il ne serait pas beaucoup plus passionnant à l’envers.

Prélude pour le salon Les Animés du Vin à La Passerelle à Marseille

Je n’avais pas trop envie d’écrire. Tsunami, Lybie, les nouvelles du monde pèsent sur le quotidien. On ne peut pas les chasser d’un revers de main. D’autres peuples souffrent vers lesquels nous pouvons tendre une passerelle…Je n’avais pas trop envie d’écrire alors quand j’ai lu ce message, j’ai eu l’idée de le relayer dans son jus, pour ceux qui me lisent encore, abonnés, fidèles, curieux et échoués du monde merveilleux de l’aspirateur google, à qui facebook et twitter tentent de faire de l’ombre.

Affiche Vin
Affiche Vin

Ce message est de Kably Mohamed – La Passerelle à Marseilles

Avant d’écrire ces quelques lignes, je me suis recueilli et observé quelques instants de silence pour les belles âmes de Marcel Lapierre qui nous a quittés il y’a quelques mois et de Fabien Merono du «Grain de raison» qui nous a fait ses adieux, il y’a quelques semaines; Je suis sûr qu’ils sont en train de boire un coup au paradis avec les anges, Abou Nouas, Omar Khayam, Antonin Artaud, Gainsbourg, Beaudelaire, … … et toutes ces maudites sensibilités emportées par leurs excès et leurs passions et pour qui la vie n’a jamais été un long fleuve tranquille et ne le sera jamais pour les sensibilités aiguës; Alors la vie vaut-elle quelque chose sans passion!? ; Pour moi non; Pour vous, je ne sais pas. Cela dit, je vous suggère avant d’entamer la lecture de ce petit brin, de faire comme moi, et donc de vous recueillir et d’observer quelques instants de communion spirituelle avec les belles âmes de Marcel Lapierre, de Fabien Merono et de toutes ces âmes sensibles qui les ont précédées dans le monde merveilleux des cieux.

Une certaine frénésie, une joie indescriptible nous submergent au fur et à mesure que s’approche le « salon-dégustation: Les Animés Du Vin: tome 2»; que le 11 Avril tend vers nous, tout fier et tout content d’avoir été choisi lui et seulement lui et aucun des autres jours de l’an 2011, et Dieu sait -nous aussi- qu’il y’en a beaucoup en une année.Nous sommes aux anges car nous allons recevoir du beau monde. Des vignerons valeureux, dans la mesure ou l’un de leurs soucis majeurs est justement: la considération de l’autre dans ce qu’ils font. Ils élaborent leurs vins en pensant à l’autre: celui qui va l’acheter et le boire, et de la, l’un de leurs buts essentiels: produire du vin proprement; du vin qui respecte celui qui le boit. Une avidité de justice donc et de bien faire, et pour cela, ils accompagnent et tentent de se rapprocher de plus en plus, ou plutôt, d’être les plus proches possible de leurs cultures, de leur raisin et de sa vinification.Ils ne sont pas nombreux mais agissent, militent contre vents et marées pour nous faire palper leurs idées, leurs idéaux et leurs utopies: ils sont militants.Ils ne sont pas nombreux mais parlent de ce qu’ils font avec douceur, tendresse, fougue et poésie: ils sont rêveurs.Ils nous donnent envie -n’est ce pas mademoiselle Nathalie Cornec- d’avoir un bout de vigne pour sonder, expérimenter ce lien particulier, cette relation fusionnée, qu’ils ont avec la Nature.L’être de Fabien Merono se transformera en grains de raisins, sucrés, charnus et pulpeux qui assouviront nos soifs; ces soifs et ces luttes de nos âmes, et avec un petit «Grain De Raison» , peut-être que nous percevrions, ne serait-ce qu’une lueur de cette extraordinaire -et dangereuse some times- liaison, qu’a le vigneron avec sa terre et ses vignes.Nous sommes heureux, et vous ne pouvez pas imaginer à quel point- de recevoir Etienne Courtois pour représenter son grand: Claude Courtois qui a voué sa vie au : Cailloux Du Paradis. Les Anges en savent quelque chose. En cas ou vous ne le saviez pas encore, sachez (mais promettez moi de garder le secret) que les Anges boivent: du Racines, du Quartz et du Romorantain. Je devine les yeux de Patrick Desplats pétiller à cette idée; l’idée de pouvoir boire du Racines, du Quartz et du Romorantain au paradis.Je vais vous dire tout de suite que nous sommes très heureux aussi de recevoir ces vigneronnes et vignerons qui participeront pour la première fois à nôtre petit salon : Olivier Cousin, Jérôme Saurigny, Catherine et Gilles Vergé, la famille Joly, Mylène Bru, Paul Reder, Yannick Pelletier, Patrick Rolls, Catherine Marin Pestel, Isabelle Frère, Stéphane Morin et surtout l’âme de Fabien Merono qui veillera sur nous tous.Nous vous aimons tous et à bientôt dans la prochaine : suite pour salon-dégustation: Les Animés Du Vin: Tome 2.

Salon-dégustation des Vignerons(nes) NatureLundi 11 Avril 2011 de 11h à 20h à La Passerelle, 26 RUE DES 3 MAGES, 13006, MARSEILLE

http://www.la.passerelle.overblog.com

04 96 12 46 12 / 06 29 10 60 38

LES CAILLOUX DU PARADIS, Etienne et Claude COURTOIS, Sologne OLIVIER COUSIN, Anjou GAËLLE BERRIAU, Anjou DOMAINE LES GRIOTTES, Patrick DESPLATS & Sébastien DERVIEUX, Anjou DOMAINE SAURIGNY, Jérôme SAURIGNY, Anjou CATHERINE & GILLES VERGE, Bourgogne MOURESSIPE, Alain ALLIER, Gard LA ROCHE BUISSIERE, Pierre, Antoine et Laurence JOLY, Rhône LE MAZEL, Gérald & Jocelyne OUSTRIC, Ardèche ANDREA CALEK, Ardèche LE RAISIN & L’ANGE, Gilles AZZONI, Ardèche DOMAINE STE ANNE, Bandol LE TEMPS DES CERISES, Axel PRUFER, Languedoc MYLENE BRU, Languedoc PAUL REDER, Languedoc YANNICK PELLETIER, Languedoc DOMAINE ROLLS, Patrick ROLLS, Aveyron LA TREILLE MUSCATE, Catherine MARIN PESTEL, Corbières LE SCARABEE, Isabelle FRERE, Roussillon LEONINE, Stéphane MORIN, Roussillon LE GRAIN DE RAISON, Fabien MERONO, Roussillon

La Dive Bouteille : Photo Off

Le salon est passé sur les planches de Deauville. Je n’ai pas vu tous les vignerons annoncés, mais de toutes façons, il fallait bien plus d’une journée pour rencontrer et déguster ceux qui étaient bien présents.
Si par rapport à d’autres salons comme la Beaujoloise, c’est sûr, on perd un peu en convivialité,  le principal est au rendez-vous : il y a du monde, l’organisation est impeccable et l’accueil est chaleureux !
Quelques photos :

D’abord, les planches, pas grand monde le matin. Les nuages sont bien là et la pluie aussi, bien que très fine.

les planches de deauville

Sur la plage, un tournage improvisé apparemment avec une scène de feu, si j’en crois le pompier armé de son outil.

plage de deauville cinéma

Ah Enfin, je rencontre Andréa Calek, ou plutôt sa Babiole ! Lui, il est encore au lit ou tout du moins couché quelque part. C’est Monsieur Oustric qui m’en parle. Petite cuvée en vin de pays à base de carignan, syrah et grenache. C’est extra ! Le salon commence bien. Il y a aussi un pétillant en blanc, à ne pas rater. En fait, Calek est basé au Mazel. Il se cache ou il apprend … on ira le voir sur place…

andréa calek babiole

Quelques bouteilles avec des étiquettes sympathiques de chez L’Etoile du matin, domaine mené par un jeune homme solide, Geoffroy Marchand, dans l’aude. Il y a des jeunes par là-bas aussi qui font des choses qui sortent de l’ordinaire. Le vin est puissant, que du rouge, plusieurs cuvées. Les étiquettes ce sont des oeuvres d’un artiste de Perpignan, Jak Arnould. Sur le domaine, il y a déjà des agneaux et très bientôt du fromage ! A suivre.

Etoile du matin

Dans la multitude, dans l’opulence, la rencontre avec un brin de vérité, de simplicité et de partage. Evelyne Clairet illumine ma journée juste avant de partir. Une très belle dégustation de ses cuvées. Connu pour son vin jaune, le jura réserve quelques bonnes autres surprises comme ce savagnin ouillé ! D’habitude, on laisse la part des anges prendre sa place dans les fûts. Alors on joue sur l’oxydation. Le domaine de la tournelle a choisi de faire une cuvée différente. La fleur de savagnin dégage de subtils arômes. C’est à découvrir ! Et puis, il y a bien sûr les classiques, avec un morceau de fromage et un bout de pain ramené de chez monsieur Overnoy. Rien que ça ! L’accueil !

Domaine de la tournelle jura vin jaune

Le Mazel : Des vins au naturel

Au Mazel, dans l’Ardèche, dans le petit village de Valvignières, on rencontre Gérald et Jocelyne Oustric, frère et sœur.

bulles de rosé

Le père a façonné le vignoble avant eux et préparé le terrain pour une harmonieuse complicité. Le terroir, baigné de soleil, permet toute liberté. On y retrouve une multitude de cépages : Syrah, Grenache, Cabernet, Carignan et même Merlot pour les rouges, sans oublier le Portan moins connu évidemment. En blanc, trois maîtres d’arômes se partagent la terre : Viognier, Chardonnay et Grenache. Ici, c’est un peu comme un concentré de presque tous les vignobles, un entre-deux de climat, entre le Nord et le Sud. Le sol, comme tout autour, porte les empreintes du Rhône, composé de calcaire et d’argile.

Voilà, le décor est dressé, le mazel peut se mettre à l’ouvrage. Si toutes ses procédures à la vigne se font selon le respect d’une agriculture biologique certifiée, sans apport chimique et sans engrais, les Oustric poursuivent l’effort en cave en privilégiant une démarche naturelle. Le vin se respecte en soi, il lui appartient d’évoluer comme bon lui semble. C’est à l’homme de s’adapter à ses caprices de l’année, au vigneron de soigner ses déplacements, de le remuer le moins possible, de le choyer en quelque sorte. Une autre mentalité que l’usine, le productivisme et le goût standardisé.

Le mazel sera forcément à part dans votre cave, comme un objet de valeur qu’il faudra surveiller, avec appétit !