vinocap vin cap d'agde pézenas salon
Vinocap 2014 quand le vin vient à la plage, au cap d’agde, naturiste ou pas, on y prend du plaisir

Une journée au Cap d’Agde, sur le port, pour déguster le meilleur du Languedoc : le soleil, chaud, velouté, la brise marine, les pieds au bord de l’eau, le sourire des vignerons et vigneronnes enchantés de remplir des verres, et du vin, des vins, des saveurs appétissantes. 

97 vignerons présents

La Communauté d’Agglomération Hérault Méditerranée organise la 5ème édition de VINOCAP sur les quais rénovés de la station touristique du Cap d’Agde, les 29, 30 et 31 mai, de 10h à 20h. La route des vignerons et des pêcheurs, association qui réunit plus de 60 domaines et caves coopératives sur le territoire, l’association des commerçants du centre port, l’Office de Tourisme du Cap d’Agde et la ville d’Agde sont les partenaires privilégiés de ce plus grand salon oenotouristique à ciel ouvert du Sud de la France.

Ce rendez-vous incontournable des amateurs de vins accueillera cette année 97 producteurs des 19 communes de notre territoire et des vignobles les plus prestigieux du Languedoc-Roussillon.

Ce samedi 31 mai

11h : Grande dégustation de tielles confectionnées par la confrérie des mille et une Pâtes du bassin de Thau et de petits pâtés de Pézenas

Tarifs : 2014 : 3 € = 3 dégustations de votre choix et votre verre Vinocap

vinocap vin cap d'agde pézenas salon vélo

Domaine Daurion, en pleine forme :

vinocap salon vin daurion pézenas

Picaros Wine, 3 étoiles au guide hachette, toujours une seule cuvée, en dentelle, intimiste, quelques bouteilles seulement :

vinocap salon vin picaros pézenas

Les super stars du salon : le rosé de Bessan, super accueil, grande gamme de vins rosés et autres cuvées intéressantes à découvrir :

rosé de bessan vinocap cave vin languedoc

rosé de bessan vinocap cave vin languedoc

Mas Belles Eaux, dans son élément ! A découvrir au caveau entre Pézenas et Roujean. Des belles cuvées en monocépage avec du carignan et du grenache notamment !

vinocap mas belles eaux vin languedoc

vinocap mas belles eaux vin languedoc

Les Caves Molière, la cave coopérative de Pézenas :

vinocap caves moliere vin languedoc

2 cuvées Eden par le domaine des deux ruisseaux, très bien fait, c’est sucré, ça surprend, c’est léger !

vinocap-eden-lesdeuxruisseaux

 

Opération toutes caves ouvertes à Montpeyroux, c’est le 21 Avril, un dimanche

Si le temps n’est pas encore de l’affaire, je parle du beau temps bien entendu, du soleil, de la chaleur d’un après-midi, que ce temps donc  ne daigne pas encore nous rappeler que le sud c’est le soleil, le calendrier lui imperturbablement avance et progresse vers l’été.

Ainsi, vous n’aurez plus d’excuses pour ne pas sortir de chez vous, surtout ne pas rester larvé sur votre croûte de canapé, coincé entre deux bricoles en attente dans la maison, du genre changer l’ampoule de la cave ou résoudre enfin ce souci de grincement de lit, vraiment gênant.
Les week-ends refleurissent d’animations, de festivals, de salons en tout genre, et si votre genre c’est de temps en temps de mettre un nez profane ou non dans un verre mi-plein, alors oui, vous êtes verni, chanceux, veinard, béni etc…
Le 21 Avril, faites-vous ce petit plaisir d’un dimanche au milieu des vignes en pleine renaissance, tout juste rafraîchies par quelques bourgeons éclatants. Emmenez votre compagne à la campagne. Ca vous donnera des idées ! A Montpeyroux, village pittoresque d’un Languedoc viticole, les vignerons ouvrent leur cave comme ils disent. Le concept est simple. Généralement, dans ces villages où toutes les maisons du centre sont vigneronnes, il y a au rez-de-chaussée une grande porte en bois qui ouvre sur un garage ou une cave. Quand c’est encore la maison d’un vigneron, vous y verrez des cuves et des barriques, parfois un pressoir en travers et des vieilles cuves en ciment que des êtres censés raseraient assurément pour faire de la place.
Une fois la porte ouverte, le vigneron sort quelques grandes tables, de quoi faire un comptoir, y dépose des bouteilles et quelques effets qui lui sont personnels pour se donner une identité. Bien entendu, la trame commune, c’est le terroir de Montpeyroux.

Une opération caves ouvertes avec 21 vignerons solidement accrochés au même endroit de la terre, c’est forcément le gage pour les novices, d’une découverte qui ne manquera pas d’intérêts, le premier détour qui en appellera d’autres.

plan caves ouvertes montpeyroux

Les 21 Vignerons avec un numéro pour les retrouver. Sinon, vous avez tout ce qu’il faut sur http://www.montpeyroux-tco.fr

1. Domaine l’Aiguelière
Christine Commeyras – Teissedre
www.domaine-aigueliere.com

2. Domaine Alain Chabanon
Alain Chabanon
www.alainchabanon.com

3. Domaine d’Aupilhac
Sylvain & Désirée Fadat
www.aupilhac.com

4. Domaine Saint-Andrieu – Boisantin
Charles Giner,
www.saintandrieu-boisantin.com

5. Cave Coopérative de Montpeyroux
www.montpeyroux.org

6. Le Clos de l’Aven
Fabrice Ayala
www.leclosdelaven.fr

7. Domaine Divem
Gil Morrot
www.divem.fr

8. Domaine des Grécaux
Arnaud & Sophie Sandras

9. Domaine de l’Hortgrand
Marc & Cathy Cros
www.hortgrand.fr

10. Domaine La Jasse Castel
Pascale Rivière
www.jasse-castel.com

11. Domaine de L‛Escarpolette
Ivo Ferreira

12. Le Mas de Bertrand
André Bertrand
www.domainemalavieille.com

13. Mas d’Amile
Amélie d‛Hurlaborde

14. Mas de la Meillade
Bruno Salze

15. Domaine Puech Auger
Didier Crézégut
www.puechauger-languedoc.com

16.Domaine du Joncas
Pascal et Christiane Dalier
www.domaine-du-joncas.com

17. Villa Dondona
Jo Lynch et André Suquet
www.villadondona.com

18. Domaine de Clémentine
Christophe Raymond

19. Vignoble Vallat
Jean-François Vallat
www.vallat-languedoc.com

20. Domaine Cinq Vents
Christopher Johnson-Gilbert

21. Le Petit Domaine
Julie Brosselin et Aurélien Petit

Le printemps des vignerons, salon du vin bio et nature à Cabrières près de Clermont-l’Hérault

Il y a salon et salon, du genre grande messe solennelle où l’on s’ennuie et journée conviviale faite de rencontre et de découverte. Celui-ci, organisé par le domaine le clos romain chez lui, est du genre intimiste, chaleureux, avec une promesse toute simple, pour la plupart d’entre vous, cher lecteur et futur visiteur, vous surprendre !

Oui vous surprendre car ces vignerons proposent une autre manière de déguster et découvrir leurs vins. Bien à l’opposé des linéaires de supermarché, triste alignement de bouteilles, serrées les unes contre les autres, le printemps des vignerons c’est renoncer à votre confort de consommateur passif et venir passer un moment d’échange.

Vous allez déguster les vins avec les vignerons, des vignobles de France, qui ont tous la même passion pour leur métier et qui se compliquent l’existence pour produire différemment, loin du goût uniformisé d’une mondialisation aseptisée !

Les vignerons et vigneronnes  :

Lilian Bauchet – Château des Bachelards (Beaujolais)
Olivier Techer – Château Gombaude-Guillot (Bordeaux)Alban Michel – Les Sabots d’Hélène (Roussillon)
Mathias & Camille Marquet – Château Lestignac (Bergerac)
Catherine Leconte des Floris – Domaine Leconte des Floris (Languedoc)
Ivo Ferreira – L Escarpolette (Languedoc)
Jérôme Hue – Le Mas de Casalas (Vallée du Rhone)
Valérie Godelu – Les Trois Petiotes (Bordeaux)
Grégoire Rousseau – Domaine Coquelicot (Sud Ouest)
Céline Beauquel & Romain Cabanes – Clos romain (Languedoc)
Marc Castan – Mamaruta (Languedoc)
Paul Henri Thillardon (Beaujolais)
Sébastien Fleuret, Micro-vigneron (Anjou)
Raphaël Dubois & Séverine Atgé – Domaine des Vignes Rouges (Languedoc)
Philippe Martin (Languedoc)

Le printemps des vignerons vous accueille le samedi 17 mars et le dimanche 18 mars de 10 heures à 18 heures au Clos Romain entre Villeneuvette & Cabrieres près de Clermont l’Hérault.

Entrée : 5 euros donnant droit à dégustation sur l’ensemble des stands ainsi qu’à l’exposition des photographies de Catch Alive (http://www.catchalive.fr/)

Pour en savoir plus :

http://www.wix.com/printempsvignerons/2012

Quelques traits de portraits pour vous donner envie :

Ivo Ferreira : « . Vouloir être vigneron, c’est déjà une entreprise de plus en plus rarement…entreprise. Et la souder ainsi, comme il le fait, à sa raison de vivre, c’est un vertige sensible à son approche. » En savoir plus sur Ivo ici

Céline Beauquel : « Vous connaissez cette maxime : « La femme est l’avenir de l’homme. » Elle m’est revenue en mémoire en allant rendre une visite au Clos Romain, à Cabrières près de Clermont-l’Hérault. Le caveau, placé au bord de la route, abrite les produits du domaine : l’huile d’olive et 3 cuvées de vins rouge, chacun vinifié dans un récipient différent. C’est un peu l’histoire des 3 petits cochons : Soir d’Hiver en cuve inox, la Patiente en fût de chêne et Phidias en amphore de terre cuite. 3 époques de l’homme vigneron ! » Lire tout l’article ici

Pour les autres, venez vous même écrire votre propre histoire !

Devenez fan de naturel et de vin Nature au salon des Débouchées de Villeurbanne

Lyonaises, Lyonais, Villeurbannoises, Villeurbanaisés, habitantes du 69 (quel chance), plaisanciers du Rhône, touristes vinicoles, désoeuvrés des rayons vins des supermarchés, et tout le reste enfin qui serait à proximité ce dimanche 20 Novembre 2011 du 19 rue Marcel Dutartre à Villeurbanne, sautez, mais oui, sautez donc sur l’occasion de découvrir par vous-même ces fameux vins natures, ces incroyables vignerons qui nous font du vin naturel, avec les mains, certains aussi avec les pieds, une âme, beaucoup de passion et d’énergie, loin des salons parisiens, des dorures de palais et des couvertures glacées de magazines éteints.

Mais oui, sautons ! Légèreté de l’être qui sans chercher à avoir, goûte aux plaisirs simples d’une joyeuse bande de vignerons :

Domaine Léonine – Stéphane MorinArgelès 66
Domaine le scarabée – Isabelle FrèreArgelès 66
Domaine du possible – Loïc RoureLansac 66
La Vigne du Perron – François GrinandVillebois 01
Domaine de l’Octavin – Alice Bouvot et Charles DagandArbois 39
Le Raisin et l’Ange – Gilles AzzoniSaint-Maurice-d’Ibie 07
La petite baigneuse – Philippe WiesMaury 66
Le temps des cerises – Axel PrüferLa Tour-sur-Orb 34
Fontedicto – Bernard BelhassenCaux 34
La ferme du bout du chemin – David AuclairEtables 07
Julie Balagny – Fleurie 69
La ferme des 7 lunes – Jean DelobreBogy 07
Thierry Alexandre – Saint-Jean-de-Muzols 07
le Mazel – Jocelyne et Gérald OustricValvignières 07
Andréa Calek – Valvignières 07
Domaine de Mouressipe – Alain AllierSaint-Côme-et-Maruèjols 07
Domaine Michel Guignier – Vauxrenard 69
Domaine du Picatier – Christophe et Géraldine PialouxSaint-Haon-le-Vieux 42

Et pour vous convaincre définitivement de remuer vos os ce dimanche jusqu’à eux, les débouchées ont réalisé un faux entretien, très utile, éclairant, que j’ai pris la liberté de vous restituer ici dans son intégralité (attention, c’est long, mais c’est bon) :

Le salon des Débouchées est un salon de vigneron(ne)s qui vinifient des vins dits « nature » ou « naturels », qu’est-ce que les vins « nature » ou « naturels » ?
Les vins « nature » ou « naturels » sont issus de raisins cultivés en agriculture biologique (avec ou sans certification), les vignes sont conduites sans intrants de chimie de synthèse, les sols sont travaillés. Mais, on les dit aussi « nature » ou « naturels », car cette logique de culture est poussée jusque dans l’élaboration, la vinification : ils sont élaborés sans produits œnologiques, ou presque, puiqu’ils ne contiennent pas ou PEU de soufre (ou sulfites). Pas de béquille chimique en viticulture, pas de camisole chimique en vinification, le plus souvent, ni les vignes ni les vins, ne sont malades à ce point, seuls les vigneron(nes)s sont un peu « timbré(e)s ».

ils ne sont pas sulfatés ?
il ne faut pas confondre, on utilise :
le soufre en traitement pour les vignes contre l’oïdium, c’est autorisé en BIO et utilisé par des vignerons « nature »,
le dioxyde de soufre en vinification, pour ses vertus antibiotiques, antioxydantes et conservatrices… Il n’a, hélas, pas que des vertus, et si l’on en met pas ou peu, c’est mieux.

sont-ce là des vins biologiques ?
pour l’instant, à notre connaissance, les certifications bio européennes ne certifient que la viticulture, pas la vinification. Excepté pour quelques labels privés comme (par exemple) « Nature et progrès » ou « Démeter-vin », qui ont un cahier des charges concernant la vinification.
Vous trouverez ici « règles de vinification BIO en France et à l’étranger ».

La biodynamie, qu’est-ce que c’est ? Est ce que les producteurs de vins « nature » l’utilisent ?
oui, certain l’utilisent, d’autre ne l’utilisent qu’en partie seulement et ne se qualifient pas de « bio dynamistes »…
voir : www.bio-dynamie.org

Quelles pratiques sont autorisées en « conventionnel » ?
Je n’aime pas ce terme de conventionnel, il laisse entendre qu’il s’agit de pratiques banales, déjà convenues, or, si il a été convenu quelque chose, c’est de produire beaucoup, fut-ce au détriment de beaucoup de choses, mais c’était il y a bien longtemps et dans une urgence qui n’est plus la notre.
Vous trouverez ici le règlement européen des pratiques, dans le cadre de la réforme de l’OCM vin, entrée en vigueur le 1er août 2009. Je ne l’ai pas lu entièrement pour savoir si il est bien conforme à la réalité, et j’ignore si il en est sorti un autre depuis…

« Vins naturels » est-ce un label ?
Non, pas au sens où le label AB en est un, avec des contrôles, un logo, de la promotion et les coûts afférents.
L’association des vins naturels a cependant créé une charte d’approche d’élaboration des vins « nature » : voir cette charte.
C’est avant tout un rapport de confiance, ce sont des vignerons qui « disent ce qu’ils font et qui font ce qu’ils disent ». Si l’un d’entre eux estime avoir à ajouter des sulfites pour, par exemple, mettre en bouteille, vous êtes non seulement autorisé à le lui demander mais il vous répondra !… il vous répondra surtout que la dose est dans ce cas 10 à 40 fois inférieure à celle autorisée.

Pourquoi est-il inscrit « contient des sulfites » sur les étiquettes de bon nombre de vins « nature » ?
Il faut savoir que :
– cette mention est obligatoire au dessus de 10 milligrammes/litre,
– cette dose est minime : entre 10 et 40 fois inférieur aux doses officiellement autorisées, suivant qu’il s’agisse de rouge de blanc ou de liquoreux,
– le vin peut générer lui-même une faible dose de sulfite,
– pour protéger le vin, par exemple PENDANT la mise en bouteille, le vigneron peut être amené à utiliser une dose équivalente,
– un vin qui a été vinifié sans sulfite combinera une dose aussi minime en d’autres composés chimiques, et il ne restera, au bout de quelques semaines, aucune trace de sulfite libre, celui qui est réellement protecteur et dont on a plus besoin une fois mis en bouteille.
Cette mention est donc illisible, non pas à cause de ses petits caractères typographiques, il faudrait inscrire la quantité de sulfite ajouté pour que l’on en sache plus long sur les pratiques.

Quel est l’incidence sur la conservation ?
Le vin n’aime pas les brusques changements de température, et se conserve en dessous de 15° depuis toujours ; doit on modifier la façon de faire du vin, pour qu’il puisse se conserver plusieurs jours dans le coffre d’une voiture en été ? peut-être faudrait-il faire des glaces qui supportent ces conditions, cela serait pratique non ?

et pour la garde ?
garder un vin c’est le garder pour le plaisir gustatif qu’il procurera, cela peut dépendre du millésime, du terroir, du climat, de la cave, de l’acidité, des tannins, de la vinification …etc mais en aucun cas de la dose de conservateur que l’on lui aura adjoint.

Est-ce que le vin « nature » renoue avec des techniques traditionnelles et ancestrales dans l’élaboration du vin, est-ce un retour aux sources ?
un vigneron, m’a dit : « nous sommes la queue de la comète d’une ancienne pratique vinicole et l’avant-garde de la façon dont il faut faire les vins aujourd’hui… » Le fait est qu’avant la panoplie des produits contemporains, on devait faire du vin sans! excepté pour le soufre qui, lui, est utilisé depuis longtemps (certains disent que les Romains l’utilisaient) ; mais de nombreux vignerons « nature » travaillent aujourd’hui avec le contrôle des températures, avec des laboratoires, avec des microscopes, des comptages de levure, l’analyse des acidités…etc

Pourquoi certains magasins ou restaurants hésitent à en proposer à leurs clients ?
leur élaboration s’éloigne radicalement d’un « process » de production, leur goût s’éloigne donc de celui de vins standards et industriels. Pour cette raison, nombreux sont les revendeurs qui estiment devoir expliquer, voire justifier ce fait. Prenons par exemple un restaurateur qui parvient à faire BIEN à manger pour un budget raisonnable, il n’aura pas forcément le temps ou le personnel pour présenter ses vins ; c’est compréhensible, mais si l’on pousse le raisonnement jusqu’au bout, cela finira immanquablement par un « pot d’côte » (pour les Lyonnais) et tant pis si ce n’est pas du Côte-du-Rhône. Le plus honnête reste de proposer et de vendre ce que l’on aime, ce que l’on boit. En matière de goût, l’industrie a d’abord singé les savoir-faire traditionnels, puis, ceux-ci devenus marginaux, elle a fini par innonder le marché avec des produits de mauvaise qualité toujours trop chers pour ce qu’ils sont ; le temps aidant c’est le goût même des gens qui a été perverti. Aujourd’hui, si les vins « nature » avaient le même goût que des vins produits industriellement, ce serait le monde à l’envers mais il ne serait pas beaucoup plus passionnant à l’envers.

Jouez et Gagnez un week-end en chambre d’hôtes au coeur du vignoble du languedoc

Jeu concours VinoCap

En voilà un bien joli jeu concours pour les beaux jours et venir profiter du soleil , de la mer et de la vigne dans le Sud de la France.Le premier prix d’une valeur de 450 €, c’est un week-end de charme en chambre d’hôtes au domaine de la Clapière, tout autour de Pézenas dites ! avec visites des domaines de Nicole (vous y verrez Arrogant Frog), le domaine de la Garance à Caux (Un monsieur qui en impose), villa tempora en plein coeur de Pézenas et le Mas du Novi, perché entre Montagnac et l’Abbaye de Valmagne, une vue sublime sur Sète, Agde, l’étang de Thau et de l’autre côté vers les contreforts et la plaine de l’Hérault.Les questions ne sont pas trop dures, y’a des indices sur le site de vinocap, la deuxième édition du salon des vins organisé au cap d’agde.

Prélude pour le salon Les Animés du Vin à La Passerelle à Marseille

Je n’avais pas trop envie d’écrire. Tsunami, Lybie, les nouvelles du monde pèsent sur le quotidien. On ne peut pas les chasser d’un revers de main. D’autres peuples souffrent vers lesquels nous pouvons tendre une passerelle…Je n’avais pas trop envie d’écrire alors quand j’ai lu ce message, j’ai eu l’idée de le relayer dans son jus, pour ceux qui me lisent encore, abonnés, fidèles, curieux et échoués du monde merveilleux de l’aspirateur google, à qui facebook et twitter tentent de faire de l’ombre.

Affiche Vin
Affiche Vin

Ce message est de Kably Mohamed – La Passerelle à Marseilles

Avant d’écrire ces quelques lignes, je me suis recueilli et observé quelques instants de silence pour les belles âmes de Marcel Lapierre qui nous a quittés il y’a quelques mois et de Fabien Merono du «Grain de raison» qui nous a fait ses adieux, il y’a quelques semaines; Je suis sûr qu’ils sont en train de boire un coup au paradis avec les anges, Abou Nouas, Omar Khayam, Antonin Artaud, Gainsbourg, Beaudelaire, … … et toutes ces maudites sensibilités emportées par leurs excès et leurs passions et pour qui la vie n’a jamais été un long fleuve tranquille et ne le sera jamais pour les sensibilités aiguës; Alors la vie vaut-elle quelque chose sans passion!? ; Pour moi non; Pour vous, je ne sais pas. Cela dit, je vous suggère avant d’entamer la lecture de ce petit brin, de faire comme moi, et donc de vous recueillir et d’observer quelques instants de communion spirituelle avec les belles âmes de Marcel Lapierre, de Fabien Merono et de toutes ces âmes sensibles qui les ont précédées dans le monde merveilleux des cieux.

Une certaine frénésie, une joie indescriptible nous submergent au fur et à mesure que s’approche le « salon-dégustation: Les Animés Du Vin: tome 2»; que le 11 Avril tend vers nous, tout fier et tout content d’avoir été choisi lui et seulement lui et aucun des autres jours de l’an 2011, et Dieu sait -nous aussi- qu’il y’en a beaucoup en une année.Nous sommes aux anges car nous allons recevoir du beau monde. Des vignerons valeureux, dans la mesure ou l’un de leurs soucis majeurs est justement: la considération de l’autre dans ce qu’ils font. Ils élaborent leurs vins en pensant à l’autre: celui qui va l’acheter et le boire, et de la, l’un de leurs buts essentiels: produire du vin proprement; du vin qui respecte celui qui le boit. Une avidité de justice donc et de bien faire, et pour cela, ils accompagnent et tentent de se rapprocher de plus en plus, ou plutôt, d’être les plus proches possible de leurs cultures, de leur raisin et de sa vinification.Ils ne sont pas nombreux mais agissent, militent contre vents et marées pour nous faire palper leurs idées, leurs idéaux et leurs utopies: ils sont militants.Ils ne sont pas nombreux mais parlent de ce qu’ils font avec douceur, tendresse, fougue et poésie: ils sont rêveurs.Ils nous donnent envie -n’est ce pas mademoiselle Nathalie Cornec- d’avoir un bout de vigne pour sonder, expérimenter ce lien particulier, cette relation fusionnée, qu’ils ont avec la Nature.L’être de Fabien Merono se transformera en grains de raisins, sucrés, charnus et pulpeux qui assouviront nos soifs; ces soifs et ces luttes de nos âmes, et avec un petit «Grain De Raison» , peut-être que nous percevrions, ne serait-ce qu’une lueur de cette extraordinaire -et dangereuse some times- liaison, qu’a le vigneron avec sa terre et ses vignes.Nous sommes heureux, et vous ne pouvez pas imaginer à quel point- de recevoir Etienne Courtois pour représenter son grand: Claude Courtois qui a voué sa vie au : Cailloux Du Paradis. Les Anges en savent quelque chose. En cas ou vous ne le saviez pas encore, sachez (mais promettez moi de garder le secret) que les Anges boivent: du Racines, du Quartz et du Romorantain. Je devine les yeux de Patrick Desplats pétiller à cette idée; l’idée de pouvoir boire du Racines, du Quartz et du Romorantain au paradis.Je vais vous dire tout de suite que nous sommes très heureux aussi de recevoir ces vigneronnes et vignerons qui participeront pour la première fois à nôtre petit salon : Olivier Cousin, Jérôme Saurigny, Catherine et Gilles Vergé, la famille Joly, Mylène Bru, Paul Reder, Yannick Pelletier, Patrick Rolls, Catherine Marin Pestel, Isabelle Frère, Stéphane Morin et surtout l’âme de Fabien Merono qui veillera sur nous tous.Nous vous aimons tous et à bientôt dans la prochaine : suite pour salon-dégustation: Les Animés Du Vin: Tome 2.

Salon-dégustation des Vignerons(nes) NatureLundi 11 Avril 2011 de 11h à 20h à La Passerelle, 26 RUE DES 3 MAGES, 13006, MARSEILLE

http://www.la.passerelle.overblog.com

04 96 12 46 12 / 06 29 10 60 38

LES CAILLOUX DU PARADIS, Etienne et Claude COURTOIS, Sologne OLIVIER COUSIN, Anjou GAËLLE BERRIAU, Anjou DOMAINE LES GRIOTTES, Patrick DESPLATS & Sébastien DERVIEUX, Anjou DOMAINE SAURIGNY, Jérôme SAURIGNY, Anjou CATHERINE & GILLES VERGE, Bourgogne MOURESSIPE, Alain ALLIER, Gard LA ROCHE BUISSIERE, Pierre, Antoine et Laurence JOLY, Rhône LE MAZEL, Gérald & Jocelyne OUSTRIC, Ardèche ANDREA CALEK, Ardèche LE RAISIN & L’ANGE, Gilles AZZONI, Ardèche DOMAINE STE ANNE, Bandol LE TEMPS DES CERISES, Axel PRUFER, Languedoc MYLENE BRU, Languedoc PAUL REDER, Languedoc YANNICK PELLETIER, Languedoc DOMAINE ROLLS, Patrick ROLLS, Aveyron LA TREILLE MUSCATE, Catherine MARIN PESTEL, Corbières LE SCARABEE, Isabelle FRERE, Roussillon LEONINE, Stéphane MORIN, Roussillon LE GRAIN DE RAISON, Fabien MERONO, Roussillon

L’originel de Cahors, c’est du vin naturel par Simon Busser

simon busser originel cahors Prayssac

J’ai rencontré Simon sur un salon convivial cet été, en pleine chaleur. Il avait une barbe de plusieurs mois, au moins, qui tombait sur sa poitrine. Pour vous dire à quel point nous étions loin des ambiances distinguées et feutrées des salons parisiens, simon était tout simplement torse nu ! Le naturel c’est ça. Ca peut surprendre, je le comprend !Et comme Simon n’est pas du tout cadre commercial dans le civil, il n’a fait aucun autre effort de présentation. Pas de PLV sur son mini stand qui se résumait à un tonneau et un parasol. Donc à part ce grand gaillard campé sur un physique à faire craquer pas mal de consommatrices averties, ces chères femmes amatrices de vins qui nous sauverons tous de la surproduction, seule son unique cuvée trônait et attirait l’oeil.

simon busser et sa jument

Sous ce soleil, le vin était imbuvable et il ne me resta que l’option d’emporter un échantillon chez moi pour le déguster plus tard, au frais. Alors cette cuvée l’originel ouverte il y a une semaine est réellement une découverte. Un fruit incroyable en bouche avec un velouté de tanin assez fin et une belle longueur. Le vin est noir, fidèle au Cahors mais sans aucun marquage de bois, sans lourdeur en alcool. Je le précise pour tous ceux qui pensent, même les professionnels, que la barrique sert à apporter des arômes de vanille et de toast au vin ! car cette cuvée est bien élevée 10 mois en fût de chêne.Ce vin vous fera comprendre la maîtrise de l’homme sur la conduite de la vigne, que Simon, certainement pas par snobisme ou par mode, travaille avec une très belle jument. Vous reconnaitrez ses bouteilles en suivant cette étiquette :

L'originel - Cahors

Conférence Vinexpo 2009 : le marketing fait vendre !

affiche afrique du sud vinexpo 2009 marketing vinIncroyable information exclusive entendue à Vinexpo, durant cependant une conférence de qualité intitulée : « Marketing de l’offre ou Marketing de la demande : Le positionnement de la filière vin et spiritueux ». C’est pour vous messieurs qui faites du vin : Le marketing fait vendre une bouteille de vin !

C’est à dire ce qui se voit, se perçoit, se comprend à demi-mot ou à renfort de beau slogan. La couleur du vin ou celle de son étiquette, la forme d’une bouteille, le packaging du Bib, la marque, le nom de la cuvée, le bouchon ou la capsule, le carton, l’emballage, le placement, le prix, enfin bref tout se qui distingue le vin avant que de le déguster.

Soyez-en persuadé !
Ca ne veut pas dire qu’il faut faire n’importe quoi, comme une étiquette fluo vert-pomme pour casser les codes du vin. Ca ne veut pas dire que le marketing veut la mort de l’authenticité, du terroir et de la culture du vin de nos régions. Nous avons bien au contraire, la chance, comme l’Italie et l’Espagne, d’avoir été les premiers sur ce marché mondial du vin. Nous avons donc la priorité de fait. Nous avons aussi une diversité de produits qui ne se retrouve nulle part ailleurs et sur aucun autre secteur.

 

Il y a de la place pour tous ces différents vins que nous savons produire en France, il y a donc un marketing à adapter pour chacun et beaucoup d’entre vous le savent déjà.

Regardez-bien le site d’African Terroir, vous y verrez que le marketing travaille sur des valeurs de « Terroir », de produit « Naturel », de commerce équitable. Ils associent le vin et le tourisme pour communiquer sur des images connues à travers le monde : cette girafe par exemple, les bigs fives, Cape Town, etc…
Voilà c’est ça le marketing ! Mettre en valeur ce vin, lui donner une identité, nous rappeler qu’il existe un terroir, des cépages et une histoire du vin en Afrique du Sud.

Quand j’ai pris cette photo sur le stand de African Terroir à Vinexpo, je me suis rappelé de cette histoire que mon fils m’a racontée juste avant de partir pour le salon : « Tu sais pourquoi les girafes ont un long cou ? ….non…hé bé parce qu’elles puent des pieds !«