La Biodiversité dans l’Europe

A l’occasion de la conférence Biodiversité & Agricultures : Défis d’aujourd’hui, recherche de demain pour une agriculture durable, du 5 Novembre 2008 qui s’est tenue à Montpellier, Michel Barnier, Ministre de l’agriculture et de la pêche, la mise en place de l’IPBES, une plate-forme scientifique-politique intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystemiques, qui prendra la forme d’un GIEC de la biodiversité permettant aux Etats membres de dresser des constats partagés dans ces domaines, préalables indispensables à toute action commune.

Il parait en effet nécessaire  sur le plan européen, d’unir les efforts des Etats membres d’organiser un travail en commun, notamment pour faire de la recherche sur l’agriculture et de la protection de la biodiversité une priorité absolue de la science européenne à terme. L’agriculture doit nourrir le monde de façon sûre et diversifiée, elle ne doit jamais oublier le respect et la valorisation de la biodiversité, aujourd’hui de plus en plus menacée.

Le paradoxe est bien sûr que c’est grossièrement parlant, la recherche qui tue la biodiversité en matière d’agriculture. Pesticides, engrais chimiques, ogm, levures sélectionnées, enzymages, sont des créations de la recherche. Il va falloir une sacrée énergie pour inverser cette tendance dela recherche scientifique.

Certainement, que nous, citoyens et consommActeurs, sommes les plus influents pour ce changement. Celui qui consomme est celui qui passe commande ! Ne l’oubliez pas.

L’avenir appartient à celui qui boit Bio

Microlab ou comment un vigneron réduit ses coûts d’analyses oenologiques

Dans un salon professionnel, on peut très vite s’ennuyer, trouver le temps long, constater un certain pessimisme ambiant, être tantôt comme un fauve en cage, en faisant le piquet derrière son stand, ou encore être de l’autre côté, visiteur, compulsif du ramassage de documentation, fétichiste du stylo bille et autres « goodies » bien « brandés ».Ce fût un peu mon cas, hier, sur le salon Dionysud, jusqu’à ce que je passe devant le stand d’Optomesures. Entre nous, on ne peut pas dire que ce nom soit très sexy et engageant en matière vinicole… Par contre, c’était Le stand typique du créateur d’entreprise qui sait qu’il ne faut rien laisser au hasard et qu’un chaland, quel qu’il soit, se harponne directement dans les mailles de son allée. On ne vient pas sur un salon pro pour s’ennuyer ferme entre deux rendez-vous ! Bien au contraire, on y vient pour s’en faire de nouveau. Et moins il y a d’affluence et plus il faut se montrer conquérant. C’est là tout le secret d’un salon réussi !C’est bien ce message qui se dégage de Monsieur Bernard Genot dont l’énergie, l’accueil et l’optimisme, se remarquent dans la monotonie des costumes gris et cols blancs.

Sa société, Optomesures donc, développe et commercialise un appareil de mesures et d’analyses oenologiques, le microlab, que tous les vignerons peuvent facilement utiliser sur leur domaine, pour un coût inégalé par rapport aux coûts des analyses d’un laboratoire.

De plus, la portabilité du système permet un emploi rapide, efficace et très accessible. Il ne s’agit que de remplir des éprouvettes et autres petites pipettes et d’appuyer sur des boutons pour que la machine vous délivre les résultats d’une analyse. c’est un peu comme un concentré de laboratoire d’analyses oenologiques qui réagit en direct dans son propre chai. C’est rigoureusement indispensable pour maîtriser ses vendanges et sa vinification. S’il est vrai qu’il existe encore des réfractaires aux nouvelles technologies parmi les viticulteurs, cet appareil va très certainement en intéresser plus d’un, soucieux d’optimiser leur dépense, de réduire leur budget, de maîtriser leur méthode de travail et de réagir rapidement aux évolutions de la vinification.Loin de la poésie et de la fantaisie du langage de la dégustation du vin, l’analyse oenologique fait partie de l’envers du décor. Il devient de plus en plus sensible de déterminer ses taux de soufre (libre et total), ses acides (malique, lactique, citrique, acétique, gluconique), sa turbidité, son pH, sa colorimétrie, son glucose, saccharose et éthanol… Fort heureusement, cette énumération ne figure pas encore sur les bouteilles de vin, sinon nous aurions une sacrée chute des ventes !

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur ce microlab, faites un tour sur optomesures.fr

 

microlab dionysud

Journée d’action des blogeurs du vin

monbazillac

Le 30 Octobre 2008, le monde du vin met la pression et souhaite faire connaître au plus grand nombre le danger qui le menace.

En réaction à la réforme à venir de la loi Evin, les vignerons vont recouvrir d’un drap noir plusieurs panneaux de communes dont les noms sont également des noms d’appellation. Et ce pour protester contre les récentes décisions de justice qui nous interdisent de parler, d’échanger, de conseiller un vin. Il faudra donc bientôt changer les noms de ces villages que sont les : Pauillac, Margaux, Morgon, Cheverny, Faugères, Saint-Chinian, Pézenas, Bordeaux, Cognac, Bergerac, Madiran, Jurançon etc…Cette action est baptisée : « Ne pas tomber dans le panneau des censeurs « 

Etant donnée la restriction et le vide juridique qui menace notre parole sur Internet, nous, blogueurs du vin ferons la même chose avec nos blogs. L’idée consiste, pour tous les blogs de vignerons ou d’amateurs de vin, à poster ce jeudi 30 octobre un article pour protester contre la menace portée au vin et à son expression.

Buvez nos paroles sans modération !!!

Ne cédez pas à la prohibition !!!!

Château l’Euzière : Une pépite en AOC Côteaux du Languedoc Pic Saint Loup

 

Château l’Euzière

Au nord de la cité de Montpellier, une montagne du nom de Pic Saint Loup s’érige fièrement. Elle abrite, tout autour, le terroir de l’appellation AOC Coteaux du Languedoc Pic Saint Loup, perchée aux environs de 150 m d’altitude, sur un sol de calcaire, de marnes et d’éboulis. On y rencontre une cinquantaine de domaines, de plus en plus réputés, travaillant sur une base de trois cépages : la syrah, le grenache et le mourvèdre. Le Château de l’Euzière fait partie de ces petites pépites, difficile à découvrir, car sans être caché, le domaine se fait très discret dans la rue principale du village. Au Château de l’Euzière, vous trouverez, Marcelle et Michel Causse, frère et sœur, qui perpétuent, pour la 4ème génération, le travail de la vigne sur le village de Fontanès.euziereseuziere logoLeurs bouteilles se reconnaissent facilement. Elles portent toutes cette même étiquette attirante et quelque peu mystérieuse, comme un dessin de Lune avec de grands bras et une comporte pleine de raisins. C’est Marcelle, qui un temps passée à l’école du Louvre, a su retrouver cette enluminure, tirée d’un abécédaire de l’abbaye de Cîteaux.L’appellation Pic Saint Loup se distingue par ce fameux Pic, 658 mètres imposants, qui toise l’Hortus, un autre relief appelé Causse.Ils forment comme une mâchoire de schiste qui tenaille la garrigue. Les hommes ont cultivé des rangs de vignes, ça et là, abrités derrière des chênes verts, du pin d’Alep et des arbousiers. La diversité ne se remarque pas et pourtant elle est nécessaire pour un vin d’expression du terroir.Les Escarboucles est une cuvée d’exception, d’un rouge rubis magnifique, aux parfums enchanteurs de garrigue.

Grenelle de l’Environnement : Les attentes et les craintes des français vis à vis des pesticides

Grenelle de l’Environnement : le MDRGF publie les résultats d’un sondage exclusif IFOP/MDRGF sur les attentes et les craintes des français en matière de pesticides.

Réduction des pesticides : Un soutien unanime au plan de réduction de l’utilisation des pesticides de 50% dans les 10 ans à venir.

95% des personnes interrogées jugent très important (70%) ou important (25%) que les agriculteurs diminuent de moitié la fréquence des traitements des cultures par des pesticides dans les 10 ans à venir.Il s’agit là d’un véritable plébiscite de cette mesure qui figure dans le plan présenté par le Ministre de l’Agriculture il y a quelques semaines et qui fait suite aux propositions du groupe Ecophyto 2018 auquel le MDRGF a participé.Le MDRGF appelle les parlementaires à soutenir et à renforcer les propositions présentées par le gouvernement en la matière lors des prochains votes sur les lois Grenelle 1 et 2. Il s’agit là d’une des mesures fortes du Grenelle de l’environnement et les français ne comprendraient pas que les promesses faites au plus haut niveau de l’Etat sur ce sujet ne soient pas tenues.Pesticides et alimentation : Des français inquiets de la présence de résidus de pesticides dans leur alimentation.

80 % des personnes interrogées se disent inquiètes ou très inquiètes à propos de la présence éventuelle de résidus de pesticides dans les produits alimentaires.Le sondage précise que ce pourcentage est encore plus élevé que pour la présence d’OGM dans l’alimentation. La présence de résidus de pesticides dans l’alimentation est donc une des craintes alimentaires majeures des françaises, comme de précédentes enquêtes l’avaient déjà montré.Ce sondage intervient alors que l’Union Européenne a revu les Limites Maximales en Résidus temporaires pour certains pesticides et ce sans les aligner sur les plus bas niveaux possibles et que l’INSERM vient de publier un rapport qui montre le rôle joué par les pesticides dans de nombreux cancers . Le MDRGF demande à l’Etat français d’obtenir de la Commission Européenne une révision de ces nouvelles LMR communautaires, « au niveau le plus faible raisonnablement atteignable », en application du principe de précaution et comme le prévoit le règlement 396/2005.Pesticides dans les lieux publics : Les français favorables à l’interdiction des pulvérisations de pesticides dans les lieux publics tels que les parcs et jardins, voirie, écoles etc.

80% des personnes interrogées se disent favorables à une interdiction des pulvérisations de pesticides dans les lieux publics tels que les parcs et jardins, voirie, écoles…L’inquiétude des français par rapport aux pesticides ne se limite pas aux utilisations agricoles. Ainsi cette inquiétude est totalement compréhensible car l’exposition directe du public – et particulièrement des jeunes enfants et des femmes enceintes – a lieu quotidiennement dans ces lieux. Une étude récente de l’INSERM montre par ailleurs que l’exposition du foetus aux herbicides induit un risque accru de certains cancers. Le MDRGF demande donc au gouvernement de rendre en compte cette attente des français et d’intégrer cette interdiction d’usage dans les lois Grenelle et dans le règlement européen en préparation sur les pesticidesCe sondage a été réalisé sur un échantillon de 1006 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus du 11 au 12 septembre 2008. Tout le sondage en ligne sur :http://www.mdrgf.org/pdf/sondage_pesticide_oct08.pdf

Pénurie de vin en France : la SAQ joue la carte de l’humour

Pénurie dans l’Hexagone

 

saq foire aux vins français

« Coup de théâtre sur la France : tous les vins français sont maintenant à la SAQ au Québec. Fini le champagne, adieu le rosé, au revoir petit rouge : c’est au Québec qu’on retrouve dorénavant tous ces délicieux produits français. La nouvelle a été lancée sur les ondes de FVTV.D’une région à l’autre, c’est le même constat : ce sont maintenant les Québécois qui peuvent savourer le vin français quand bon leur semble. On parle même d’un site, foireauxvinsfrancais.com, qui leur permettra d’en savoir plus sur l’art de vivre à la française, sur les régions vinicoles et même sur les accords vins et mets. « C’est le monde à l’envers », déclare Justin Pignon,vigneron.Une source sûre nous a aussi révélé que les Québécois pourront obtenir plus d’information sur les vins français dans un magazine nommé Tchin Tchin, qui sera distribué cet automne à la SAQ. Les agents de voyage remarquent d’ailleurs une hausse marquée des réservations desvols vers le Québec. « Cette province a toujours été une destination populaire », mentionne Gustave Dupont, de l’agence Bon Vol. « Mais comme les vins de France sont maintenant tous au Québec, les Français font d’une pierre deux coups en réservant un séjour là-bas. Ils en profitent pour passer à la SAQ, de toute évidence ! Après tout, c’est là où se trouvent toutes nos bouteilles. »Hier après-midi, le nouveau bateau de croisière Le navigateur a été inauguré à Marseille. Après la bénédiction prononcée par le Père Leblanc, la marraine, madame Julie Bécotte, a baptisé le navire en brisant une bouteille de jus d’orange sur sa coque.« Comme tout le champagne est au Québec,nous avons dû improviser», explique monsieur Pierre Lamer, propriétaire du bateau, qui peut accueillir jusqu’à 200 passagers. Comment la France se remettra-t-elle de ce changement dans son paysage vinicole ? »C’est beau l’alliance de l’humour et de l’intelligence.

C’est une campagne menée au Québec par la SAQ, l’importateur officiel des vins, élaborée en partie par la SOPEXA (Spécialiste du marketing et de la communication alimentaire ainsi que de l’Art de vivre, conçoit et met en place pour le compte de ses clients – entreprises et filières agroalimentaires- des campagnes de communication valorisant leurs produits et leurs marques made in France sur tous les marchés.)Campagne média qui décline le message sur supports télé, radio et internet.

Foire aux vins français

Tiens, on retrouve Arrogant Frog sur le catalogue de la SAQ…

Le vin français s’exporte : mais à quel prix !

UbiFrance, qui est l’Agence française pour le développement à l’international des entreprises, sort régulièrement des chiffres et des analyses à propos des performances à l’export des produits français. Fin Août, elle a sorti une info sur les ventes de vins français dans le monde au premier semestre 2008. Les chiffres ont été depuis repris un peu partout par qui voulait se payer un petit article facile. Quelques pourcentages par-ci, des noms de pays et de marché par-là, une conclusion en diagonale histoire de croire que l’analyse d’une performance se résume à un chiffre.

Je n’aimerai pas être vigneron en lisant ces articles comme celui trouvé sur le site du Figaro ayant pour titre accrocheur :

« On assiste à un transfert des exportations sur des vins de meilleure qualité. »

Le lien ici pour lire la suite, si le coeur vous en dit.

Nous pourrions tout de même tous commencer ce genre d’article tirés de tableaux de résultats globaux, par un avertissement sur la pertinence des chiffres et une mise en garde quant aux conclusions à en tirer. De plus, peux-t-on se demander qui lira réellement ce genre d’article ? Qui prendra le temps de regarder dans le détail les chiffres ? D’où l’importance des titres et des conclusions qui donnent à tous, l’avis officiel et ce qui se retiendra.

Alors titrer qu’on assiste à un transfert des exportations sur des vins de meilleure qualité, il faut le faire avec ces chiffres là :Au premier semestre 2008, nous avons moins vendu de vin à l’étranger mais nous avons vendu les vins plus chers ! Ce pourrait être une bonne nouvelle, dans le sens où, le reste du monde se met à boire des vins de meilleur qualité, puisque nous sous-entendons fièrement, que plus le vin est cher, meilleur il est !

Malheureusement ce n’est pas le cas. Je veux dire : ce n’est pas vrai que plus le prix augmente et plus le vin est meilleur ! mais aussi que ce n’est pas vrai que nous avons vendu les vins plus chers !En fait, il y a un facteur qui est venu biaiser les résultats : Les Bordeaux qui étaient déjà hors de prix sont encore plus hors de prix ! On parle ici des grands Bordeaux, de ceux que peu d’entre-nous peuvent déguster pour savoir si effectivement ils sont meilleurs que d’autres ! Des Bordeaux qui n’appartiennent plus à des vignerons depuis longtemps ou alors à des gens bien comme Monsieur Bernard Magrez. Des Bordeaux qui même parfois ont été achetés par des investisseurs étrangers, et, dont, de toutes façons, l’achat des bouteilles constitue un investissement financier qui se réalise en bourse comme n’importe quel fond de placement !!! Comment oser dans ces conditions  les inclure dans une analyse sur la performance des vins français à l’export !!!Parlons plutôt de marché du luxe ou de marché des placements avec comme plus bel exemple celui de la Suisse qui a acheté 20% de vin français de moins qu’en 2007 sur la même période mais qui les a achetés 45% plus cher ! Croyez-vous que l’on parle ici des mêmes vins ?

Ensuite, les vins de pays et vins de table dont les vins de cépages qui ont été jusqu’à maintenant des moteurs de croissance des ventes à l’export souffrent d’un facteur qui impacte toutes nos exportations quelque soit le secteur : le prix de l’euro ! Sur des marchés hyper concurrentiels comme les Etats-Unis avec une forte hausse de la consommation de vin et sur l’ensemble des pays anglo-saxons, les vins français à prix bas ont vu leur coût augmenter dans ces pays. Il est alors extrêmement difficile de se maintenir dans les rayons quand la politique de vente et d’achat se concentre sur le prix du produit. Du coup, ils affichent une baisse de 15% en volume des ventes.

Nul besoin  d’ailleurs de partir en dehors de la France pour en mesurer les effets. Prenez le dernier catalogue de Lidl qui matraque déjà à propos de sa foire aux vins. Les vins les moins chers sont tous des vins étrangers. Un cabernet sauvignon du Chili vaut 1.69 € et une Syrah d’Afrique du Sud 1.99€ tandis qu’un Côtes du Rhône Village est déjà à 2.19€.

Lidl Afrique du Sud ldl cdr

Les points positifs, il y en a, sont, qu’au-delà du léger tassement des ventes des Champagnes, les autres vins effervescents progressent à la fois en volume et en valeur. Un bel encouragement pour des vins souvent dénigrés en France par rapport au Champagne et qui bénéficient certainement de l’embellie sur le marché mondial des « sparkling wines ».

La vente des vins AOC augmente donc en valeur de 18% mais avec je le rappelle un +45% pour Bordeaux, ce qui masque en partie la réalité pour le Beaujolais et le Languedoc principalement avec une baisse de 4% environ en valeur. Et si l’euro est fort pour les vins de pays et les vins de table, il le sera également pour l’ensemble des AOC qui peut craindre une forte concurrence sur les prix.

A vous de voir les tableaux : Attention, si vous n’êtes pas de Bordeaux et d’un grand château de surcroît, tant pis pour vous ! (Bernard Magrez doit être content finalement…).

 tableau ubifranceTableau ubifrance2

Et pour finir, ce petit bijou de modération de la part de Monsieur Hervé Henrotte d’Ubifrance publié, tel quel,  sur le site de vitisphère :

L’analyse par pays de destination

L’avenir des vins français n’est peut être pas foutu. Sur le marché test qu’est le Royaume-Uni, face à la débâcle des vins australiens (- 10 % en volume ; -12 % en valeur), ceux sont nos expéditions de VQPRD tranquilles qui nous ont permis de regagner 1 point de part de marché à 22,4 % contre 17,8 % pour les australiens.Malgré les crises, les grands vins de Bordeaux, c’est du solide. Ça résiste beaucoup mieux que du merlot en MDD avec une étiquette animalière.

Ethique de l’étiquette

Si certains débordent en tous sens d’éthique, au point même d’être un peu toc ou toqués, il y a en a d’autres qui s’excitent à dédramatiser tout cela.J’ai comme une attirance fraternelle pour ces énervés de la différence qui avec humour font leur métier. Partager doit avoir un sens. Quand les uns érigent des normes, les autres enfoncent des brèches et cassent les codes. Comment le vin sera-t-il à la finale ? Certainement différent !A vous de choisir ! C’est le propre de l’homme, son intelligence : faire un choix. Si vous êtes curieux, désireux d’aventures, envieux de découverte, soucieux de diversité, radieux d’activités parallèles, regardez bien ce qui suit :

Domaine de l’Ancestra, en terre beaujoloise, petite entreprise menée avec dynamisme par Cyril et Karine Alonso :

scie rose ancestra swimmingpool lancestra mlf lancestragrand cru lancestra o gazeuse lancestra peau rouge lancestra

Vignobles Gérard Descrambe, en Saint-Emilion village, du gars du même nom :

(il y a du charlie hebdo là-dessous)

Descrambe saint emilion étiquette 1 Descrambe saint emilion étiquette 2 Descrambe saint emilion étiquette 3

Descrambe saint emilion étiquette 4 Descrambe saint emilion étiquette 5 Descrambe saint emilion étiquette 6Si vous en connaissez d’autres, envoyez-moi un petit message par email.

David et Victoria Beckham V…ignoble

Encore une info people !!!Victoria Beckham et David Beckham sont soit disant vignerons. Bon oui, ils ont acheté un domaine dans la Nappa Valley, là-bas, en Californie.Bienvenue au club des grands de ce monde : Brad, Pitt, Angélina, Depardiouuu, AXA, un peu tout ceux qui ont un peu trop d’argents et qui cherchent un moyen de l’économiser en le dépensant!Y’a quand même des news sérieuses sur le sujet qui précisent que Victoria ne mettra certainement jamais la main à la grappe !Quel dommage !

De l’Argent pour le Château de Miraval

Le Château de Miraval continue de se distinguer.En effet, lors de la 12ème édition du Concours National des Vins issus de Raisins de l’Agriculture Biologique qui a eu lieu lundi 26 mai 2008 à 9h30 à l’Hôtel de Castiglione à Paris, le Château a reçu une médaille d’argent.Le concours a décerné quelques 74 distinctions sur 350 vins dégustés.On peut imaginer que les nouveaux locataires (angélina jolie et brad pitt) vont pouvoir savourer à leur guise cet AOC coteaux Varois en Provence Blanc !